Eşek boku - Cherchez la traduction

16×7 = 112. 112 jours sur la route, et toujours là pour raconter, on en vient à se demander ce qui pourrait nous arrêter ! Cette semaine on vous embarque à la découverte de la péninsule de Çeşme, retour des bivouacs 4⭐, une maison rien que pour nous, un suspens mécanique insoutenable, une rencontre et des retrouvailles de p'tits suisses, des déboirs de ferry, enfin de quoi vous tenir en haleine quelques minutes ! Le titre est un des jurons préfèrés d'Inanç, un de nos maîtres à penser, mesdames et messieurs, pour votre plus grand plaisir : la 16eme semaine !

Lundi 2 janvier 2023. Ce matin on doit rejoindre la "Çanakkale Otogar" (que l'on commence à trop bien connaître...) afin de prendre un bus pour Izmir. Et ouais la Turquie c'est grand on ne peut pas tout faire à vélo en 3 mois et il faut faire des choix. C'est donc armés d'un énorme sac de gâteaux et d'un peu de patience que nous attendons le bus sur le quai. On a acheté les billets la veille et on nous a affirmé que les vélos ne posent pas de problème, nous sommes donc plutôt détendus à l'idée de faire rentrer tout notre barda dans le bus. Sur chaque vélo on démonte la roue avant et on tourne le guidon mais c'est tout. Le bus arrive, branle bas de combat on empile les trois vélos au fond de la soute (c'est serré mais ça passe) et on ajoute toutes nos saccoches devant. À la fin de la manœuvre tout rentre, mais le volume est imposant, on occupe une soute à nous tout seul. On s'installe à nos place respectives, et quelques minutes plus tard le garçon de service du bus et le chauffeur viennent voir Cam pour lui expliquer que l'on prend la place de l'équivalent d'une dizaine de passagers à trois... On ne s'en sortira pas sans payer un backchish de 300 TL, c'est pas cool mais ça fonctionne comme ça. Les cinq heures de trajet se transforment en six, chacun s'occupe comme il peut : lecture, musique, écriture, podcast ou encore découverte d'une nouvelle marque de gâteaux. On arrive à Izmir vers 17h30, on remonte et recharge les vélos, on remplit les poches à eau, direction un parc au bord de l'eau. La traversée de la ville à la nuit tombante n'est pas une partie de plaisir, les gens conduisent n'importe comment. Tout le dilemme est de savoir s'il vaut mieux serrer à droite en risquant de se prendre une portière ou un piéton qui surgit entre deux voitures ou de serrer à gauche en risquant de se prendre un scooter ou un "taksi" qui remontent en slalomant dans le "trafik".

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Quand on arrive dans notre parc la nuit est déjà bien sombre (ce qui nous arrange pas mal pour ne pas trop se faire remarquer), juste le temps d'avaler du riz avant d'aller se coucher.

Mardi 3 janvier 2023. Ce matin on change nos habitudes, on range la tente et toutes nos affaires pour la nuit avant de faire le petit-déjeuner, toujours dans le but de se faire le plus discret possible.

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Avec la lumière du jour on découvre que l'emplacement de bivouac dégoté la veille est plus que potable, et même pas tellement choquant (on se trouve encore dans la ville de Izmir...). Petit déjeuner au soleil au bord de l'eau, aujourd'hui on roule en direction de Çeşme une presqu'île de la mer Egée, la journée promet d'être magnifique. Le ciel est bleu, la mer est transparente et il fait vraiment bon, on suit une route au bord de la mer. Dit comme ça ça fait rêver, sauf qu'entre la route et la mer il y a un mur en béton, et que de l'autre côté il y a un grillage barbelé qui nous sépare d'une voie rapide, et que les poids lourds qui nous double ne roulent pas moins vite que ceux de la 4 voies. On finit par rejoindre une petite ville pour manger dans un restaurant que l'on se fait conseiller. C'était délicieux et on mange pour trois fois rien, décidément nous sommes conquis par la cuisine Turc. On remplit nos saccoches de fruits et légumes du marché avant de reprendre la route. Au bout d'un moment on quitte la départementale pour rejoindre une piste qui serpente dans la guarigue. On croise un berger avec un fusil en bandoulière qui nous fais un large sourire et des signes de la main, tant qu'ils sont contents de nous voir ce n'est pas inquiétant. Au bout d'un moment Camille s'arrête il a remarqué un cours d'eau au fond de la vallée sur la carte, il est tôt mais l'endroit est magnifique et on a tous bien envie de s'arrêter maintenant pour profiter du bivouac. Après un passage à gué on trouve une splendide clairière ensoleillé dans laquelle on s'empresse de s'étaler et de faire sécher quelques affaires.

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La douche dans la rivière un 3 janvier est très agréable. Pendant la soirée Camille finit son projet secret, une sacoche de guidon sur mesure qui vient se caler entre ses prolongateurs. L'aspect pratique est indéniablement super bien réfléchi, la finition du travail est irréprochable, en revanche l'esthétique générale de la forme qui resemble fortement à une grosse testicule est à revoir. On mange tous les trois autour d'un grand feu, puis Camille par se coucher vers 20h30 : "Waa c'est ouf il y a déjà du givre sur la tente". Le braises suffiront à Zélie et Adrien pour lire encore une bonne heure avant d'aller se glisser dans les duvets. Ce soir on ferme toutes les écoutilles la nuit risque d'être bien fraîche.

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Mercredi 4 janvier 2023. La nuit est fraîche, en effet... Camille et Zélie sont réveillés par la fraîcheur, enfilent une petite polaire pour terminer de dormir, alors qu'Adrien se prélasse dans son énorme sac de couchage prévu pour des températures de "moins 8000". Première fois que ceux des deux autres ne sont pas largement suffisants, on est jamais descendus si bas ! Aux alentours de 9h00, Camille, bel et bien réveillé, se résigne à mettre le nez dehors. En sortant le spectacle est saisissant : une épaisse couche de givre recouvre intégralement le paysage et les vélos, baignés dans une nappe de brouillard glacial.

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Le sol est bien gelé, l'eau dans les gourdes aussi. La météo sur mon téléphone annonce -1°c, ressenti -2°c. J'ai pris soin de remettre une à une toute mes couches de vêtements, et il s'avère qu'on est loin du luxe. Le soleil n'est pas encore passé par dessus les petites montagnes qui nous entourent, et c'est donc dans cette ambiance suspendue que je démarre le réchaud, dans l'espoir de pouvoir tenir un verre de thé chaud au plus vite. Puis les deux marmottes se lèvent, on aperçoit le soleil qui pointe enfin et commence timidement à faire fondre la brume et le givre. Une fois le petit-déjeuner avalé, le grand astre salvateur a repris du poil de la bête et, non content d'avoir dissipé l'humidité de l'air, il s'attèle à le réchauffer avec entrain... On part de là en short et tee-shirt court, trouver sur nous le moindre signe de cette nuit glacée est impossible ! La petite journée qui nous attend nous rends légers : l'objectif de la journée se nomme Port Alaçatı ("Alatchateu"), petite citée lacustre dans laquelle Bénédicte, la tante d'Alicia qui nous avait mis en contact avec Ahmet à Istanbul, et Jacques son mari possèdent une maison. Après nos derniers échanges téléphoniques, ils proposent de nous la prêter alors on saute sur l'occasion de visiter cette péninsule Turque au bout de laquelle se trouve la petite ville de Çeşme ("Tchéchmé"). Huseyin, un ami de nos bienfaiteurs qui habite non loin a prévenu les gardes de la résidence de notre arrivée, et on décide de pique-niquer sur le quai avant d'arriver. C'EST ALORS que le biclou de Camille, à la descente d'une si petite marche, lâche son meilleur "CLACK". Le vélo ne roule plus... "Ah bah là ça y est, il est cassé là..." Premier examen : les vis qui tiennent le porte-bagages arrière ont lâchées, il est posé sur le pneu. Heureusement nous ne sommes vraiment (vraiment vraiment) pas loin de la maison, et on parvient à s'y rendre en répartissant la charge sur les porte-bagages encore en état. On arrive dans une maison au moins 4 fois trop grande pour nous, mais mieux vaut ça que l'inverse !

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C'est confortable et spacieux, il y a un jardin, des outils (pour réparer la casse c'est plus pratique), bref : c'est parfait ! Deuxième examen des dégâts : ça semble gérable, sauf... Sauf ce petit morceau de vis logé au fond de son pas de vis, qui ne dépasse ni d'un côté ni de l'autre et qu'il va bel et bien falloir sortir de là. Mais comment ? Bourriner n'est pas une option : on parle d'un perçage sur le cadre du vélo, autant dire que si on abîme quoi que ce soit faut changer de monture (bye bye Gabriel), alors on planque le marteau. Petite tentative (3 quarts d'heure de tentative quand-même...) pour creuser une rigole dans la vis et la sortir au tourne-vis plat : échec ("eşek boku", dirait Inanç). Peut-être en collant à la super-glue une autre vis dessus, puis en dévissant le tout ? Non, la colle dont on dispose n'est pas ce genre de glue... Bon. On remet ça au lendemain, c'est l'heure de faire à manger : ce soir c'est Potimarron rôtis, et fourrés à la crème et aux oignons ! En dessert : quatre quart maison. On ne se laisse toujours pas abattre, et la cuisine est super bien équipée...

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Jeudi 5 janvier 2023. Le lendemain matin, Adri et Zélie s'octroient le droit à une monstrueuse grasse-mat'. Moi (Camille) j'ai la bougeotte, et cette histoire de vélo au tapis me réveille vers 9h. J'avale un semblant de petit déjeuner et part en ville pour acheter deux trois outils qui pourraient aider. De retour vers 11h30 avec le matos, je me penche sur le problème et... bingo ! Le second problème s'impose : le porte-bagages a sérieusement morflé dans cette histoire, et à moins de trouver un soudeur il n'est pas réutilisable... Heureusement, les Turcs adorent Décathlon, et il y en a 3 à Izmir. Alors c'est décidé, j'y vais pour trouver un nouveau machin ! Et pour pimenter la journée : autostop !  Ici, quand on t'emmène quelques part, c'est fréquent de faire une p'tite pause sur la route pour boire un çay (tchaï). Mon pilote, Metin, me demande : "Yemek?" ("Nourriture ?") Je tente de décliner, mais impossible, et me voilà assis, un bol de soupe et une miche de pain sur la table. Bon ! Ben maintenant que c'est servit, on va pas faire le difficile hein ! Et puis ça se pourrait que j'ai effectivement un peu faim... Un çay plus tard on reprend la route, et Metin me pause à 5 min à pied de ma destination c'est nickelos ! Au vu de la facilité avec laquelle je suis arrivé ici (déjeuner inclu), je me permets une pause café qui tourne à l'empiffrade (mais elles étaient si peu chères ces profiteroles aussi

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) avant de repartir. Dans ce sens c'est moins évident et, après avoir patienté 45 min en voyant le jour décliner, j'en viens à me demander si je n'ai pas un peu pris la confiance trop vite... Mais de Dolmuş en autostop, je finis par arriver non loin de chez nous à la nuit tombante. J'ai ma frontale dans mon sac, et je décide de faire les derniers 6 km en courant. J'arrive sec et trempé de sueur dans le quartier, où je retrouve Adrien et Zélie qui me raconte leur tour à vélo sur la péninsule. Ce soir j'ai tout ce qu'il me faut, encore quelques heures de bricolage et Gabi sera de nouveau paré pour l'aventure ! Les deux loustics n'ont pas réussi à se mettre d'accord, alors ce soir on mange une quiche aux épinards ET des lasagnes... Ouioui, les deux. 

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Vendredi 6 janvier 2023. Doux réveil dans la villa, on mène la grande vie et ça nous va bien ! On remercie encore une fois tatie Benedicte pour ces moments de confort, et bien sûr merci Ali d'être sa nièce 😘
Pendant le petit-déjeuner on reçoit un message de Laura, elle a vu notre story à Çeşme, et il se trouve qu'elle y passe la journée, elle prend son ferry ce soir à 17h. C'est parfait on avait trop rien de bien précis en-tête pour la journée. Camille préfère finir ses bricolages de remontage de porte bagage pour avec l'esprit libre, Zélie et Adrien partent donc avec un peu d'avance direction le bout de la presqu'île. On tente le stop ça à l'air de bien fonctionner en Turquie. On a à peine le temps de tendre le pouce qu'une voiture s'arrête, pas la peine de chercher la ceinture à l'arrière, il nous demande de préciser où on va exactement. Alors on répète, non seulement il nous informe que des dolmuş (minibus qui ne partent que lorsqu'ils sont plein) font le trajet jusqu'à notre destination, mais il fait un détour pour nous déposer devant l'arrêt de bus. Il bloque même la camionnette pour ne pas qu'elle parte sans nous, c'est ces petites rencontres qui donnent le smile ! On arrive pour le repas du midi dans cette petite station balnéaire, qui doit être bondée l'été, mais très agréable à cette saison. Et vous savez quoi ? aujourd'hui cela fait pile 28 jours que nous sommes en Turquie, soit la durée de notre carte sim prépayée qui à 11h30 (heure de l'achat 28 jours plus tôt)n'émet plus. Pratique pour tous se retrouver, chercher une agence, ou un café wifi, mais le temps de réfléchir on tombe par hasard sur Laura, premier problème réglé. Elle nous informe qu'elle a repéré un numéro suisse sur un groupe WhatsApp de voyageurs, il était dans le coin Arnaud qu'il s'appelle. Zou on va le chercher au bus, au passage on croise Luc et Mariam deux cyclos ( vous le croirez pas mais ils sont partis de Gregre city), bon eux on les a laissé aller dormir parce qu'ils débarquaient d'Athènes et qu'ils ne demandaient que ça, avec l'idée de se recroiser plus tard ! Arnaud, Laura, Adrien et Zélie vont faire connaissance autour d'un petit repas sur le port. Arnaud est avec son sac à dos et sa guitare ( on lui parle tour de suite de la guitalélé en espérant un petit duo), son but est simple rejoindre la Papouasie Nouvelle-Guinée "parce que le nom à l'air sympa mais j'en sais pas plus que vous sur cet endroit !" ( en vrai si au moins lui il sait où c'est, un peu plus précisément que quelque part au milieu de l'Océanie) sans prendre l'avion, il a un ou deux ans. Encore un mec trop cool quoi !

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On enchaîne sur des çay, on profite des dernières heures avec Laura avant son envol pour l'amérique. Camille finit par nous rejoindre et à son sourire on peut conclure que son vélo est de nouveau fonctionnel, et non "Gabriel" (Oui Gabriel c'est le nom qu'on a finit par donner au vélo de Camille, parce qu'il ne sait s'il aime ou non ce prénom...) c'est pas cette fois que tu nous empêchera de faire ce que l'on veut ! Le soleil se couche derrière Xios.

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La soirée se poursuit on la passe avec Arnaud, Cam et lui s'occupent de l'animation musicale, font chacun le tour de leur répertoire. Pas toujours facile d'accorder la guitare et la guitalélé, en fait c'est deux instruments totalement différents et c'est vachement plaisant. L'apéro s'attarde pour le bonheur de chacun. On rejoint tous nos lits parce que même si on a pas fait de vélo c'était encore une brave journée !

Samedi 7 janvier 2023. Aujourd'hui c'est nous qui devons prendre le ferry à 17h. Alors on s'attelle au rangement de la maison, pour certain la mission est de ne rien oublier (tout du moins rien d'important s'ils ne peuvent s'en empêcher), pour un autre c'est de laisser les lieux dans un état de propreté qui ne lui vaudra pas mauvaise réputation. On met tous la main à la patte, c'est fou cette manie que l'on a à l'étalement, un coup de ménage autant qu'on le peut, et on quitte déjà cet endroit magique ! Tout de même heureux de se remettre en route. Laura nous a parlé de sources chaudes (et oui encore !) dans la mer au bout du port d'Ilıca. Ça sera notre première étape (10km on perd la caisse la hein !). Effectivement au bout du quai, après le dernier bateau, il y a quelques familles qui trempent dans de l'eau fumante. De l'eau chaude dans la mer, on dit pas nous et on se baigne le 7 janvier sans aucune difficulté à rentrer dans cette eau chaude !
On enchaîne sur les 10km qui nous séparent de notre kumru (sorte de panini au fromage) à Çeşme. Arnaud nous rejoint pour une glace et un Izmir Bombay (là vous vous dite qu'on est encore en train de manger !). Adrien se rend à l'agence pour acheter les tickets en avance il est 16h (oui oui ça c'est ce que l'on croit bien faire !). Mais il revient bredouille (c'était full) et un poil énervé "si j'étais tout seul là je prendrais par la terre à vélo histoire de rouler pour m'apprendre à être plus prévoyant". Alors on se calme tous, finalement c'est pas si grave on va prendre des tickets pour demain matin, on va pouvoir rester bivouaquer avec Arnaud juste à côté du port !

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C'est l'occasion d'apprendre la coinch à Adrien parce qu'Achille arrive bientôt, et on va enchaîner, trois passionnés il va être obligé d'apprendre viiiite !

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D'ailleurs on ne vous en avait pas encore parlé mais Achille un super copain du lycée de cam (oui il faut qu'il soit super pour faire 50h de bus pour nous rejoindre, c'est le prix à payer pour ne pas prendre d'avion ! ) vient faire un bout de chemin turc avec nous ! Fini la galère de couper en trois, plus simple la distribution de gâteaux en chiffre paire et bienvenue les grands tournois de coinch. On a hâte et à l'heure où l'on vous parle il est en route, on pense bien à son dos, sa patience mise à rude épreuve et on espère que ses écouteurs n'ont pas de faux contact ! 

Dimanche 8 janvier 2023. Île paradisiaque ou désillusion à portée de main ? 3 mois et demi ça y est ils se prennent pour des poètes ? Et non rien de tout ça 3 mois et demi et ils sont toujours autant des branquignols en organisation. Tout se passait à merveille, 9h30 on largue les amarres du bateau à remonter le temps.

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9h on débarque sur l'île de Xios, les grandes falaises ocres nous accueillent. Mais voilà lorsque l'on va se renseigner à l'agence de ferries pour l'île de Samos, il y en a un à 15h aujourd'hui ou un le 12 janvier. Date à laquelle on pense avoir déjà retrouvé Achille donc non envisageable. Les deux jours pour découvrir cette île se retrouvent résumés à 5h. Chargés comme on l'est on peut pas faire grand chose. Les gars semblent trop déçus, c'est la loose. Zélie leur propose de garder les bagages pendant qu'ils montent au monastère que l'on avait repéré sur la carte, pas chargés ya le temps. On a déjà vu tellement de choses on ne peut pas tout voir ! Ils ne se le font pas dire deux fois, on trouve un petit café qui fera l'affaire et on occupe une place de parking avec notre barda. Pendant que Zélie écrit et dessine un peu, les garçons réapprennent à faire du vélo léger, c'est vachement moins stable et bien plus brinquebalant !

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Ils visitent le monastère qui est tout petit, un petit tour à pied pour en prendre plein la vue et ça redescend faudrait quand même pas louper le bateau. Voilà on a embarqué nos trois vélos à bord du blue star ferry direction Καρλοβαξι (ça vous avez manqué l'alphabet grec ?). 

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