Carry like a camel, live like a king !

*English below *

 

Cette semaine c'est le retour à notre vie nomade, remise en selle et pâtes au réchaud ! A la découverte de la Turquie plus rurale, entre pistes boueuses e et autoroutes. Après nos deux semaines stambouliotes, nos achats compulsifs, Noël, là on est bien chargés, fin bien on sait pas, mais chargés c'est sûr !

Lundi 26 décembre. Le réveil sonne à 9h. On se lève et range nos affaires, un petit coup de propre dans l'appart' de Philippe et nous voilà dehors. On se pose dans notre café favori (celui où on a appris qu'on était partis sans les clefs quelques jours plus tôt...) juste au coin de la rue. Adrien file en bus poser les clefs de Philippe à la fac de Galatasaray, où Damien les récupérera puisqu'il y travaille. On prends ensuite un métro pour rejoindre "l'Otogar" et prendre notre bus pour Lüleburgaz. Trois petites heures plus tard, nous sommes de retour à la bike-academie d'Inanç, autant dire à la maison. Il nous y accueille avec entrain, heureux de nous revoir, les blagues fusent (Camille est un döner, Zélie un baklava et Adri les deux en même temps). C'est agréable d'arriver comme ça dans un endroit où on a déjà prit nos marques, tout est simple. On retrouve aussi nos vélos, et tout le matériel entassé à la hâte dans les sacoches en partant... Ça c'est pas un cadeau, va y avoir du travail de rangement.Ce soir Adrien a envie d'une pizza, alors il part courir le centre ville pendant une bonne heure pour revenir avec trois pizzas, meilleures que celles du RU (au désespoir d'Adri qui les aime surgelés, allez savoir pourquoi).

Mardi 27 décembre. Ce matin, une fois remporté le combat au corps à corps avec nos tas de bordel respectifs, on remet nos premiers coups de pédales depuis plus de 2 semaines pour rejoindre la gare routière. Encore un bus... Eh oui la Turquie c'est super grand, et notre passage en tant que touristes y est limité à 90 jours, autant dire trop peu pour la sillonner exclusivement à vélo.

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On reprend le bus pour rejoindre Tekirdag, au bord de la mer de Marmara, parceque les plaines agricoles qui entourent Lüleburgaz n'ont pas un charme suffisant pour qu'on perde une journée à les traverser.

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On arrive en milieu d'après-midi, s'arrête acheter deux Pidés et un Börek qu'on va dévorer au bord de l'eau, puis laisse rouler nos biclous sur la route côtière.

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Le bivouac est posé au coucher du soleil au bout d'une piste qui nous donne un chouette point de vue sur la mer et la côte montagneuse qui s'y jette. Première nuit sous la tente depuis presque un mois... On sait plus trop par quoi commencer en descendant de la selle : La tente ? La douche ? Le thé ? On reprend heureusement rapidement nos réflexes et le camp est rapidement dressé. Avec toutefois quelques aménagements confortables ... Finit les soirées le cul par-terre ! On s'est offert une chaise chacun ! Solal et Céline nous avaient déjà mit l'eau à la bouche, mais depuis que Ri et Lauren nous ont laissé essayer les leurs et annoncé leurs poids, volumes et prix, on s'était juré de les trouver dans le prochain decath' sur la route. C'était en Albanie, au sud de Vlora (vous vous souvenez de cette plage magnifique dont l'accès nous avait coûté plus d'énergie que prévu, notamment au départ le lendemain matin ?), et il nous aura fallu attendre presque 2 mois pour enfin accéder à ce niveau de masterisation du confort en bivouac ! Pas mécontents, croyez moi ! (Voir les photos de Jeudi pour une meilleure prise de conscience de la plus-value).

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Ce soir nos talents de cuisiniers sont un peu rouillés, et la plâtré de pâtes au concentré de tomate fait un peu pitié au fond de nos tupperwares... Va falloir se remettre aux fourneaux ! 

Mercredi 28 décembre. Première vraie journée de vélo prévue, on redoute un peu pour nos fessiers.

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On part faire un peu de deniv, parce que maintenant on le sait les routes plates de bord de mer sont pas toujours plates en fait._PC282124.JPG, janv. 2023_PC282128.JPG, janv. 2023_PC282130.JPG, janv. 2023_PC282133.JPG, janv. 2023_PC282135.JPG, janv. 2023_PC282137.JPG, janv. 2023_PC282141.JPG, janv. 2023

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Lorsqu'il est 13h passé, que l'on a toujours pas traversé de village, et que les petits boui-boui du bord de route qui doivent déborder de köfte à la belle saison ressemble plutôt à des baraquements fantômes, bah on a faim, on espère vivement qu'en bas de cette petite vallée on trouve quelque chose (surtout Zélie qui se traîne un bon virus depuis 1 semaine et la reprise du vélo est un peu rude, heureusement que c'est une molécule efficace le paracetamol). Effectivement on trouve notre bonheur à Uçmakdere, des Gözleme et du çay bien chaud pour 3 fois rien. Après une longue discussion sur le féminisme on se remet en selle. La route de l'après-midi prend un aspect de route côtière, avec le vent dans le dos les kilomètres s'avalent tranquillement.

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Il est 17h, ça commence un peu à fatiguer, après ne pas être passé loin de se faire croquer par des énormes molosses (surtout Camille qui avait pris un peu d'avance et pour qui la descente a été salvatrice), on déniche un petit coin de savane pour cacher notre tente. On aplatit un peu les touffes d'herbe et ca sera nickelos !

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Aujourd'hui ben c'est riz concentré de tomates, non seulement parce que l'on a plus envie de cuisiner puis surtout parce qu'Adrien a acheté plus de 800g de ce fameux concentré, donc bah faut le manger hein !

Jeudi 29 décembre. Direction Gelibolu, on doit longer la côte c'est pas désagréable, les petits rayons de soleils nous laissent même pédaler en tee-shirt !
" on est sûr que c'est par là parce que ya plus de goudron hein ?
- ah oui oui c'est la plus grosse route de marqué sur la carte ! " on a donc enchaîné quelques kilomètres de pistes.

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Dans un petit village on dégote un resto qui baigne dans son jus où l'on nous sert des köfte, c'est parfait ! On retrouve le bitume chouette, ah oui mais en fait c'est une 4 voies là, c'est alors la confirmation de ce que l'on avait entendu, ici il n'y a pas de juste milieu entre la boue et l'autoroute !

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On décide de bivouaquer au bord de la mer de Marmara, dans un terrain vague.

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Un petit van local vient se garer devant la tente, aïe on doit être chez quelqu'un, mais non il vient nous demander si on a besoin de quelque chose, il peut nous emmener au supermarché si on a besoin !!! Et vous savez ce qu'on mange ce soir ? Des pâtes avec du concentré de tomate (cette fois on le finit on en peut plus !). 

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Vendredi 30 décembre. On fait les quelques kilomètres qui nous séparaient de l'embarcadère de Gelibolu le ventre vide, pas de petit dej pour un départ efficace !

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On pensait manger un petit simit en attendant notre bateau, mais lorsque l'on débarque comme des fleurs au port, c'est pile l'heure un bateau est là, les gens embarquent. Let's go (mon soleil) on monte !

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A Lapseki on voulait prendre un bus pour Çanakale, la gare routière étant juste devant on va se renseigner, parfait un bus part dans 15min. Zélie et Camille partent chercher à manger pendant qu'Adrien garde les vélos. Mais les 15 minutes turcs se trouvaient être plus proches des 5min. Le bus arrive on est pas du tout prêts, Zélie revient en courant, et on démonte les vélos, les sacoches tout ça en 7 min ! Maintenant on le sait on peut prendre le bus même quand on ne s'y est pas préparés ! On monte directement avec nos petits dörüm, tant pis on mangera à Çanakale, sachez que nos estomacs crient famine là.

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Le bus nous pose devant l'hôpital (on sait pas trop pourquoi), on va se poser au bord du détroit de Dardanelle pour manger enfin !
L'idée de départ était de prendre un bus juste après pour Troia (ville de Troie, vous savez là où ya eu la fameuse guerre de Troie avec le cheval et tout et tout ), visiter l'après-midi et le 31 de prendre un bus pour Izmir, dans l'idée de faire le nouvel là-bas, ça c'était le plan de base. Du coup on part à la recherche de la gare routière de Çanakale ( puisque l'on pensait y être déposé et du coup juste changer de bus), on sillonne les rues et ne tombe que sur les arrêts de bus, on remonte sur l'échangeur pour rejoindre la grande gare routière devant laquelle on était passé en bus 1h plus tôt sans qu'il ne s'arrête. De là on nous explique que les bus pour les petits trajets type Troia c'est en ville, sous un pont (pont sur lequel on était déjà passé évidement), donc on redescend et effectivement on trouve la "gare routière", des petits bus garés sous le pont, des panneaux avec les horaires sur les piles du pont. Mais qui dit petits bus, dit impossible de mettre nos vélos la dedans. Réunion de crise, il est bien tard à force de chercher cette gare routière, on ira pas à Troia aujourd'hui mais surtout pas avec les vélos, allez à Izmir pour le nouvel an c'est compliqué. Et si on changeait de plan ? On a donc trouvé un petit appart sur Çanakale, demain on fera l'aller-retour en minibus à Troia  et on passera le nouvel an ici. Comme sur des roulettes je vous dis !
Aujourd'hui c'est le grand jour, après une recommandation de notre hôte, Zélie saute le pas et laissera tous ses cheveux ici !

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On se nourrira de gaufres, Izmir Bombay et baklavas ça y est c'est la rechute !

Samedi 31 décembre. On profite de notre super appart hôtel en traînant au petit dej. C'est vers 11h que l'on décolle pour attraper un mini bus qui nous emmène jusqu'à Troya, citée antique mythique de l'iliad et l'odyssée. C'est vraiment agréable de ne pas avoir les vélos pour prendre le bus et visiter sans se demander où l'on va les poser. On commence par le musée qui explique les différentes périodes successives de cette ville antique. Après le musée on se dirige vers la ville de Troie en elle même et la reconstitution grandeur nature de son cheval de bois. D'après camille on peut même monter dedans, mais arrivés au pied c'est la désillusion, le désespoir le plus total, on ne peut pas y accéder... La moue de Zélie n'y changera rien,

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on se décide donc à pour suivre la visite, on déambule sur des passerelles en bois au dessus des ruines. On est tous émus et impressionnés de voir ces pierres taillées il y a plusieurs milliers d'années. Les cités antiques : c'est beauuuuu.

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Ce soir c'est le nouvel an, et on est bien décidés à faire la fête ! Malgré tout on reste prudents car forts de nos précédentes expériences (à Tirana par exemple...) on sait que c'est parfois plus complexe que prévu. C'est donc sans ambitions particulières que l'on commence la soirée avec une bière en terrasse. Puis Zélie aborde un groupe pour leur quémander des paillettes, ils nous invite ensuite à leur table. On comprend alors qu'il s'agit d'un professeur en archéologie et de ses étudiants. On restera finalement toute la soirée dans le même bar avec eux. La musique était vraiment bien et le groupe d'étudiants Turcs était tellement acceuillant. On ne s'attendait à rien, et on a pas été déçu ! 

Dimanche 1er janvier. Réveil difficile pour chacun qui regrette le verre de trop de la veille.. On réussit tant bien que mal à réunir l'ensemble de nos affaires et à s'extirper de l'appart avant 12h. Un rapide coup d'œil au horaires de bus pour Izmir, et là oups ils sont tous complet... On fait quand même un tour dans un bureau de compagnie de transport qui se trouvait sur notre route. Pas de doute le seul bus qui part pour Izmir est prévu à 1h30, on quittera donc Çanakale le lendemain. On profite du reste de la journée pour écrire et dessiner. On part du centre ville vers 14h à la recherche d'un bivouac avec le bord de l'eau comme ligne de mire. Mais il se trouve qu'un terrain militaire occupe la côte sur plusieurs kilomètres... On fait alors un détour pour trouver un bout de forêt pas trop loin de la gare routière le lendemain. Le lieu de bivouac est finalement surprenant bien.

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*English* 

This week it's the return to our nomadic life, back in the saddle and pasta in the stove! To the discovery of the more rural Turkey, between muddy tracks and highways. After our two weeks in Istanbul, our compulsive purchases, Christmas, we are now well loaded, well we don't know, but loaded for sure!

Monday 26/12.

The alarm clock sounds at 9 am. We get up and arrange our things, a small blow of cleanliness in the apartment of Philippe and here we are outside. We settle down in our favorite café (the one where we learned that we had left without the keys a few days earlier...) just in the corner of the street. Adrien goes by bus to put the keys of Philippe at the university of Galatasaray, where Damien will recover them since he works there. We take then a subway to join the "Otogar" and to take our bus for Lüleburgaz. 

Three small hours later, we are back to the bike-academy of Inanç, as much as to say at the house. He welcomes us with enthusiasm, happy to see us again, jokes are flying (Camille is a doner, Zélie a baklava and Adri both at the same time). It is pleasant to arrive like that in a place where we have already taken our marks, everything is simple. We also find our bikes, and all the material piled up in haste in the panniers while leaving... That it is not a gift, is going to have work of arrangement.

This evening Adrien wants a pizza, then he leaves to run the city center during a good hour to come back with three pizzas, better than those of the RU (to the despair of Adri who likes them frozen, go know why).

 

Tuesday.

This morning, once won the hand-to-hand fight with our respective heaps of mess, we put back our first pedal strokes since more than 2 weeks to join the bus station. Still a bus... Yes, Turkey is very big, and our passage as tourists is limited to 90 days, so much to say too little to furrow it exclusively in bicycle. We take again the bus to join Tekirdag, at the edge of the sea of Marmara, because the agricultural plains which surround Lüleburgaz do not have a sufficient charm so that we lose one day to cross them. 

We arrive in the middle of the afternoon, stop to buy two Pidés and a Börek which we are going to devour at the edge of the water, then let roll our bicicles on the coastal road. The bivouac is posed at the sunset at the end of a track which gives us a nice point of view on the sea and the mountainous coast which joins it. First night under the tent since almost a month... We don't know what to begin by getting off the saddle: The tent? The shower? The tea? Fortunately, we quickly take back our reflexes and the camp is quickly set up. With however some comfortable arrangements... Finished the evenings the bottom by ground! We offered ourselves a chair each! Solal and Céline had already made our mouths water, but since Ri and Lauren let us try theirs and announced their weights, volumes and prices, we had sworn to find them in the next decath' on the road. It was in Albania, south of Vlora (remember this magnificent beach which access had cost us more energy than expected, especially at the departure the next morning?), and we had to wait almost 2 months to finally reach this level of mastering comfort in bivouac! Not unhappy, believe me! (See Thursday's pictures for a better awareness of the added value).

Tonight our cooking skills are a bit rusty, and the plaster of pasta with tomato concentrate is a bit pitiful at the bottom of our tupperware... We'll have to get back to the stove! 

Wednesday, December 28th First real day of bicycle foreseen, we fear a little for our buttocks. We leave to make a little of deniv, because now we know it the flat roads of seaside are not always flat in fact. When it is past 1 pm, that we still did not cross any village, and that the small boui-boui of the roadside which must overflow of köfte in the beautiful season looks rather like ghost barracks, well we are hungry, we hope very much that at the bottom of this small valley we find something (especially Zélie who drags a good virus since 1 week and the resumption of the bicycle is a little bit rough, fortunately that it is an effective molecule the paracetamol). Indeed we find our happiness in Uçmakdere, Gözleme and çay very hot for 3 times nothing. After a long discussion on the feminism we get back in the saddle. The road of the afternoon takes an aspect of coastal road, with the wind in the back the kilometers swallow quietly. It is 5 p.m., that begins a little to tire, after not being far from being crunched by enormous dogs (especially Camille who had taken a little advance and for whom the descent was saving), we find a small corner of savanna to hide our tent. We flatten a little the tufts of grass and it will be nickelos! Today well it is tomato rice concentrate, not only because we don't want to cook anymore but also because Adrien bought more than 800g of this famous concentrate, so we have to eat it !

Thursday, December 29 Direction Gelibolu, we have to go along the coast it is not unpleasant, the small rays of sun even let us pedal in tee-shirt! 

"we are sure that it is by there because there is no more tar eh? 

- ah yes yes it is the biggest road of marked on the map! "So we went on a few kilometers of tracks. In a small village we find a restaurant which is bathed in its juice where we are served köfte, it is perfect! Finally we decide to bivouac at the edge of the sea of Marmara, in an empty ground. A small local van comes to park in front of the tent, we must be at someone's place, but no he comes to ask us if we need something, he can take us to the supermarket if we need! And you know what we eat tonight? Pasta with tomato concentrate (this time we finish it we cannot more!).

Friday, December 30 We make the few kilometers which separated us from the pier of Gelibolu the empty stomach, no breakfast for an effective departure! We thought of eating a small simit while waiting for our boat, but when we disembark like flowers in the port, it is exactly the hour a boat is there, people embark. Let's go (my sun) we go up! In Lapseki we wanted to take a bus for Çanakale, the bus station being just in front we are going to inquire, perfect a bus leaves in 15min. Zélie and Camille leave to look for food while Adrien keeps the bikes. But the 15 Turkish minutes were closer to the 5min. The bus arrives we are not ready at all, Zélie comes back running, and we dismantle the bikes, the panniers all that in 7 min! Now we know that we can take the bus even when we are not prepared for it! We go up directly with our small dörüm, too bad we shall eat in Çanakale, know that our stomachs cry famine there. 

The bus puts us in front of the hospital (we don't know too much why), we are going to land at the edge of the strait of Dardanelle to eat finally! 

The idea of departure was to take a bus just after for Troia, to visit the afternoon and the 31 to take a bus for Izmir, in the idea to make the new there, that it was the basic plan. Of blow we leave in search of the bus station of Çanakale (since we thought of being deposited there and of blow just to change bus), we furrow the streets and fall only on the stops of bus, we go up on the interchange to join the big bus station in front of which we had passed by bus 1h earlier without that it does not stop. From there we are explained that the buses for the small journeys type Troia it is in town, under a bridge (bridge on which we had already passed obviously), therefore we go down again and indeed we find the "bus station", small buses parked under the bridge, panels with the schedules on the piles of the bridge. But who says small buses, says impossible to put our bicycles inside. Crisis meeting, it is quite late to look for this bus station, we will not go to Troia today but especially not with the bikes, go to Izmir for the new year it is complicated. And if we change of plan? So we found a small apartment on Çanakale, tomorrow we will make the round trip by minibus to Troia and we will spend the New Year here. As on wheels I tell you! 

Today is the big day, after a recommendation of our host, Zélie jumps the step and will leave all her hair here! 

We will eat waffles, Izmir Bombay and baklavas that's it, it's the relapse!

 

 

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