Bikeal Pékin

*English version below *

C'est maintenant la fin de notre 4eme semaine sur les routes. Presque un mois jour pour jour (demain quoi...) qu'on est partis de Saint-Agnan en Vercors, ça nous semble si loin... Et finalement le temps s'écoule drôlement rapidement. La vie est douce sur cette jolie côte Croate, on vous laisse vous faire une idée : 

Lundi 10 octobre. La pause de la semaine ! Toujours dans notre super camping privé, on profite d'être installés et de ne pas avoir à ranger notre monstrueux étalage d'affaires pour taper un gros p'tit dej. Au menu : l'ensemble des pâtisseries que Zélie a pu trouver à la Pekara (boulangerie) du village. Ça fait deux trois p'tites gourmandises hehe... On profite de ce dernier moment avec Solal et Céline (pour l'instant en tout cas) qui eux repartent sans s'arrêter comme nous, leur dernière pause est trop récente. Ils prendront la direction des terres avec l'objectif de visiter un parc naturel montagneux dans lequel on peut voir de belles cascades apparemment... Pas encore décidé si on y va ou pas nous. 

Ces journées de repos sont précieuses mais assez frustrantes : on imagine toujours faire les mille choses qui nous traversent l'esprit quand on pédale, et puis au final la journée n'est pas plus longue et les listes de trucs à faire ne raccourcissent pas tant que ça... Mais c'est la vie ! On apprend aussi à s'en contenter. 

La housse de guitalele est presque terminée, voilà deux trois images pour vous faire une idée. Si avec ça on la ramène pas entière c'est qu'il en manque un bout sur l'un de nous aussi... Merci encore pour ce super cadeau 😁

Le caremat' a aussi servit à faire une boîte digne de ce nom au jeux de Uno Italien, ya plus qu'à jouer (et merci Zoul)! Adri a fait une tentative de drapeau sur la base d'un sac en plastoc orange dégueu, c'est pas faute d'avoir fait des sales têtes à chaque fois qu'il nous demande un avis... Ce truc crado pendouille à l'arrière de son vélo depuis, c'est tout un poème...

 

Mardi 11 octobre. Et zébaaaaardi ! Aller en selle ça repart ! Aujourd'hui on vise Zadar, la prochaine grosse ville sur la côte. Pour la rejoindre on doit d'abord descendre au sud de l'île de Pag en passant par la ville de ...Pag (jusque là ça va vous suivez ?).

C'est ici, sur un p'tit marché, qu'on (Zélie surtout) signe l'acte d'adoption de Bricole, la petite Crassule dont elle a toujours rêvé. De là on tire encore Sud-Est en longeant le bord de l'eau, à la recherche du meilleur spot de pic nique de ce cailloux flottant. Eeeeet c'est gagné ! Ah oueoueoueoueoue ! Petit port de village, eau turquoise et fond propre, on se dit que l'été sûrement ici c'est plein, et on savoure encore un peu plus notre quasi-solitude dans cet endroit drôlement sympas. Décidément les vacances hors saison...

Le ventre (trop) plein, on se remet en route pour traverser le pont qui relie l'île au continent et on bifurque légèrement Sud pour couper une épaule de terre qui nous ferait faire un petit détour. Zadar est censé se trouver au bout de la ligne droite. 

Le bivouac est planté un peu sauvagement avant l'entrée dans la ville, objectif : demain on plie rapido et on petit déjeune dans un café pour profiter de la ville. Le plan semble infaillible. Sauf que... Eh oui ... Sauf que voilà : le gentil petit monsieur qui nous a très aimablement proposé son robinet pour remplir les gourdes dans l'aprèm doit être affublé d'une flore intestinale légèrement différente de la nôtre... Et ça loupe pas : dobrodošli la tourista ! Petit délais au départ donc, après une nuit mouvementée, on vous passe les détails (rdv au 0679655069 pour plus d'infos) (n'essayez pas j'ai changé de numéro).

Mercredi 12 octobre.  On arrive donc à Zadar sur les coups de 10h30, pour prendre un thé et un Coca en terrasse (il paraît que ça fonctionne... ). Après avoir mangé quelques pâtisseries croates au fromage frais et à la pomme ("quelques" étant bien évidemment un euphémisme) on part à la recherche d'un bike shop pour acheter 2-3 bricoles.

Notamment une roue arrière pour Adrien car la cassette de celle-ci commence sérieusement à avoir du jeu. Camille trouve enfin la clé adaptée pour retendre sa magnifique selle en cuir (il commencait à sentir l'armature en métal, outch). Zélie achète une potence de guidon réglable pour avoir une position de pilotage plus confortable. Après trois heures dans la ville et 3 magasins différents les vélos sont fin prêt pour la suite du voyage. On jette un rapide coup d'œil au tracé de l'euro vélo 8 pour se rendre compte qu'elle va sur une petite île en face de Zadar. Ce n'était pas prévu, mais bon comme pas grand chose n'est prévu à l'avance pourquoi pas. On pic-nic sur le port afin de se laisser le temps de la réflexion, Zélie en profite pour mouiller sa basket en tentant de faire une vaisselle à l'eau de mer.

Et puis on tombe tout les trois d'accord pour aller sur l'île d'Ugljan.

15 min de ferry plus tard, soit le temps de faire charger un peu les téléphones et de faire une microsieste,  on commence à se diriger vers une petite crique repérée sur la carte le midi même. La route se transforme rapidement en piste, sur la gauche un port de pêche et sur la droite quelques petites exploitations d'oliviers. La piste arrive jusqu'à une petite maison puis se transforme ensuite en chemin au bord de l'eau. On laisse alors les vélos et les sacoches planquées derrière un mur en pierre en prenant avec nous le strict nécessaire pour la nuit (pas certain que le masque et le tuba étaient strictement nécessaires, mais bon). Ce coup ci les hamacs sont à moins de 10 mètres de l'eau, le lieu est idyllique. Le soir, en observant les petits bateaux de pêches remontant les filets à la nuit tombante on se sent vraiment chanceux d'avoir la vie qu'on a.

Jeudi 13 octobre. On enfourche nos bécanes à 9h44 et 39 secondes ( à la montre d'Adri réglée sur l'heure du four avant de partir mais qui vaut ce qu'elle vaut en terme de précision). Fiers de nous : pliage du bivouac, petit-déjeuner, les 10 min de sentier, recharger les vélos, resserage de quelques vis, c'est beaucoup pour notre team lente au réveil ! Enfin bref on part content d'être dans le timing. On rejoint le port, le dénivelé qui nous reste pour rejoindre le grand axe qui traverse l'île sera moins rude par la route d'accès au port que par la piste empruntée la veille. Intrigués par les chalutiers rentrant au port, on roule tranquillement lorsque qu'une voie à l'arrière du peloton avertit " j'ai crevé" ahah la bonne blague schwalbe marathon ça crève pas. Mais en fait si la roue arrière d'Adrien est à plat, oui oui la nouvelle roue. Et ouais on était à l'heure c'était tout de même étonnant... en même temps on commençait à penser que l'on trimballait pour rien notre giga réserve de rustines. Camille tout content d'enfin en coller une s'y attelle. Pendant que Zélie et Adrien recherche la cause, pas grand chose à se mettre sous la dent : c'est finalement le fond de jante bien nase acquit la veille le fauteur de troubles. Il était bien trop fin ça a pincé la chambre : on retire schwalbe ça crève pas ! On recharge, on repart !!!
Mais à peine 10 mètres plus loin qu'on entend à nouveau " oh non je suis encore à plat ". Mais alors la mystère, la chambre n'a émit aucune bulle dans l'eau, Camille sait encore mettre une rustine on dirait ? Bon dans le doute on change de chambre à aire histoire d'avancer un peu quand même :) il est bien 10h30 quand on finit par décoller ! On traverse l'île, ça déroule.

Quand on arrive à Tkon (ou quoi ?) on dévalise la Bakery du coin, on découvre ou redécouvre les Burek ( pâtisserie salée à l'huile d'olive sorte de Kouign-amann du sud :)). Et hop on monte dans le ferry retrouver la terre ferme. De piste en piste on évite les grosses routes c'est plutôt agréable, sauf pour Bricole, va falloir sérieusement inventer une fixation convenable.

Au niveau de Pirovac on emprunte une piste qui longe la mer espérant trouver un bivouac sympa encore :), le chemin c'est le coup de grâce pour Bricole. On s'installe au bord de l'eau, on fait sécher la tente, on se baigne depuis le ponton. On est un peu près du village mais bon depuis le début on a pas eu de soucis, nickel ! Adrien et Zélie s'emploient à la confection d'une suspension pour Bricole et le résultat à l'air pas trop mal : à voir dans les jours qui viennent !

Un verre de tisane à la main, on observe les bateaux de pêcheurs depuis notre petite plage. Mais celui-ci se dirige droit sur nous, frôle le ponton, l'homme à l'avant après un sommaire "dobro večer", se met en colère, on ne comprend pas grand-chose mais pas besoin de parler croate pour comprendre "Policinj". Camille pense également avoir vu un flash d'appareil photo. Hum on fait quoi ?
Ils vont pas venir tout de suite, on range tout, on dort et on part tôt demain. ( cool ça veut dire petit-déj en terrasse ça :)).
On ne saura jamais si ces braves monsieurs nous souhaitaient une bonne soirée ou nous ont réellement menacé d'appeler la police ... 

Vendredi 14 octobre. La pression du pêcheur de la veille et de son étrange présage policier nous pousse à démonter le camp fissa et à déguerpir aussi vite. On s'arrête 11 km plus loin à Tribunj pour un festin de pâtisserie (fallait pas laisser Camille aller chercher les p'tit déj).

On se sent en forme, alors on démarre avec en vue les alentours de la jolie ville médiévale de Trogir. Ça à l'air beau mais c'est quand même un poil loin... On verra !

La journée passe, on avale les kilomètres qu'on ne l'a pas fait depuis un moment. P'tite pause börek (ya plusieurs orthographes ^^), et ça repart. 

On arrive finalement dans le centre ville de Trogir pour le goûter, une bonne glace en terrasse et les jambes peuvent enfin se détendre. Plus que 4 km pour rejoindre le spot de bivouac déniché sur la vue satellite par Zélie, on n'est même pas pressés quoi ! Bon, 4km c'est une partie de l'info, manquait le dénivelé... Boudiou qu'ça grimpe pour passer de l'autre côté de ce bras de l'île ! Mais le jeux en vaut la chandelle Larmina, le jeux en vaut la chandelle : encore une soirée et nuit en hamac au dessus de l'eau, personne à l'horizon et un cadre incroyable, compliqué à décrire sans les images qui suivent... On va devenir exigeants à force hein !

Samedi. Réveil lent et fastidieux. On ouvre les yeux doucement dans notre coin de paradis, le soleil levant vient nous réchauffer le visage. On plie les hamacs et Adri fait chauffer le thé, on sort le pain le beurre de cacahuète et le miel, le müesli. Une certaine expérience du quotidien.

Les yeux plissés et les jambes engourdies, on retraverse notre île en sens inverse, et on vise la grosse ville de Split. Adrien a encore quelques problèmes mécaniques et on espère pouvoir les résoudre là. On repassera, les magasin de vélo sont fermés dès midi et ne réouvrent que lundi.

On s'arrête quand même visiter le centre de cette très jolie ville antique dont beaucoup de vestige sont très bien visibles. C'est bien touristique et on se rends bien compte qu'on est moins à notre aise ici que dans la nature, loins de ces hordes d'allemands qui suivent leur tour-guide le nez en l'air. Mais on reste hors saison et d'après les témoignages il y moins d'un quart du monde qui déambulait là deux mois plus tôt. 

On découvre à midi le ćevapi, genre de boulette de viande qu'on dévore dans un sandwich avec une louche de Ajvar (sauce à tartiner à base de poivrons et tomates) : c'est boooon. Pour finir de colmater les brèches dans nos estomacs, on trouve un glacier. Camille s'avance et demande "how many flavours can I put in one cone?" Amusée la dame répond "it depends, how much can you eat?". C'est la provocation qui fait déborder le cornet : 5 boules pour cette fois ça ira ?

 

Le ventre tendu, proche de l'éclatement, notre équipe de goinfres se remet en selle pour les 15 km qui nous séparent du camping sur lequel Zélie a jeté notre dévolu. La tente est dressée, la mer à portée de pieds nus nous tends les bras et la perspective d'une ou deux journées de repos est tranquillisante. C'est le weekend non ? 

Dimanche. En effet c'est le weekend. Plongeon au réveil, gros p'tit dèj' qui s'éternise, matinée tranquille au bord de l'eau, les pages de carnets se couvrent d'histoires, celles du livre de Zélie sont consommés à vitesse grand V. 

À midi la mission crêpes s'étale sur deux bonnes heures, sur le réchaud c'est pas d'une efficacité révolutionnaire mais ça fonctionne très bien ! 

Ce soir on va au resto !

 

Aller gros bisous, et à la semaine prochaine 😘

 

 

On vous la rajoute celle-là en bonus :)

ENGLISH VERSION : 

It is now the end of our 4th week on the road. Almost one month to the day (tomorrow...) that we left La Chapelle en Vercors, it seems so far... And finally the time passes very quickly. The life is sweet on this pretty Croatian coast, we let you make an idea: 

 

Monday. The break of the week! Always in our super private camping, we take advantage to be installed and not to have to put away our monstrous display of business to type a big breakfast. In the menu: the whole of the pastries that Zélie could find in the Pekara (bakery) of the village. That makes two three small delicacies hehe... We take advantage of this last moment with Solal and Céline (for the moment anyway) who leave again without stopping like us, their last break is too recent. They will take the direction of the lands with the objective to visit a mountainous natural park in which we can see beautiful waterfalls apparently... Not decided yet if we go there or not. 

 

These days of rest are precious but rather frustrating: we always imagine to do the thousand things which cross our mind when we pedal, and then in the end the day is not longer and the lists of things to do do do not shorten so much... But that's life! We also learn to be content with it. 

 

The guitalele cover is almost finished, here are two three pictures to give you an idea. If we don't bring it back whole it's because a piece is missing on one of us too... Thanks again for this great gift 😁

The caremat' was also used to make a box worthy of the name to the game of Italian Uno, just have to play (and thank you Zoul)! Adri made an attempt to make a flag on the basis of a gross orange plastic bag, it's not for lack of making dirty faces every time he asks us for an opinion... This filthy thing hangs on the back of his bike since, it's a poem...

 

Tuesday. And leeeestgo! To go in the saddle that starts again! Today we aim Zadar, the next big city on the coast. To join it we must first go down to the south of the island of Pag by passing by the city of ...Pag (until there it goes you follow?). It is here, on a small market, that we (Zélie especially) sign the act of adoption of Bricole, the small Crassule of which she always dreamed. From there one still pulls Southeast while skirting the edge of water, in search of the best spot of picnic of this floating pebble. Eeeeand it is won! Ah yes, yes, yes! Small port of village, turquoise water and clean bottom, we say to ourselves that the summer surely here it is full, and we savor a little more our quasi-solitude in this funny place. Decidedly the off-season vacations...

The (too) full belly, we go back on the road to cross the bridge which connects the island to the continent and we fork slightly South to cut a shoulder of ground which would make us a small detour. Zadar is supposed to be at the end of the straight line. 

 

The bivouac is planted a little wildly before the entry in the city, objective: tomorrow we fold quickly and we have breakfast in a café to enjoy the city. The plan seems infallible. Except that... Yes ... Except that: the nice little man who very kindly offered us his tap to fill the water bottles in the afternoon must be afflicted with an intestinal flora slightly different from ours... And it does not miss: dobrodošli the tourista! Small delay at the beginning, after an eventful night, we pass you the details (appointment to the 0679655069 for more information) (do not try I changed number).

 

Wednesday.

We arrive in Zadar on the blows of 10:30 am, to take a tea and a Coke in terrace (it seems that it works...). After having eaten some Croatian pastries with fresh cheese and apple ("some" being obviously a euphemism) we leave to the search of a bike shop to buy 2-3 bricoles. In particular a rear wheel for Adrien because the cassette of this one begins seriously to have some play. Camille finds finally the adapted key to retension his magnificent leather saddle (he began to feel the metal frame, ouch). Zélie buys an adjustable handlebar stem to have a more comfortable riding position. After three hours in the city and 3 different stores the bikes are ready for the continuation of the trip. We throw a fast glance at the layout of the euro bike 8 to realize that it goes on a small island in front of Zadar. It was not foreseen, but well as not much is foreseen in advance why not. We picnic on the port in order to leave us the time of the reflection, Zélie takes advantage of it to wet her basket by trying to make a dish in the sea water. And then we fall all three of us of agreement to go on the island of Ugljan. 15 min of ferry later, that is to say the time to make load a little the telephones and to make a micro nap, we begin to go towards a small creek spotted on the map the same noon. The road is quickly transformed into track, on the left a fishing port and on the right some small exploitations of olive trees. The track arrives until a small house then transforms itself into path at the edge of water. We leave then the bicycles and the panniers hidden behind a stone wall by taking with us the bare necessities for the night (not certain that the mask and the tuba were strictly necessary, but good). This time the hammocks are less than 10 meters from the water, the place is idyllic. In the evening, while observing the small fishing boats bringing back the nets at dusk, we feel really lucky to have the life we have.

 

Thursday.We put on our bikes at 9:44 and 39 seconds (with the watch of Adri set on the hour of the oven before leaving but which is worth what it is worth in term of precision). Proud of us: folding of the bivouac, breakfast, the 10 min of path, recharging of the bikes, tightening of some screws, it is a lot for our slow team in the morning! Finally we leave happy to be in the timing. We join the port, the difference in level which remains us to join the big axis which crosses the island will be less hard by the road of access to the port that by the track taken the day before. Intrigued by the trawlers returning to the port, we ride quietly when a track at the back of the pack warns "I have a flat tire" ahah the good joke schwalbe marathon it does not burst. But in fact if Adrien's rear wheel is flat, yes yes the new wheel. And yeah we were on time it was still amazing ... at the same time we began to think that we were carrying for nothing our gigantic reserve of patch. Camille was happy to finally stick one on. While Zélie and Adrien are looking for the cause, there is not much to say: it's finally the rim base acquired the day before that is the troublemaker. It was much too thin that pinched the chamber: we remove schwalbe that does not burst! We reload, we set out again! 

But hardly 10 meters farther that we hear again "oh no I am still flat". But then the mystery, the room emitted no bubble in water, Camille still knows how to put a patch it seems? Well in the doubt we change of room to area history to advance a little bit anyway:) it is well 10:30 am when we end up taking off! We cross the island, that unwinds. When we arrive at Tkon (or what?) we devour the Bakery of the corner, we discover or rediscover the Burek (salted pastry to the olive oil kind of Kouign-amann of the south:)). And hop we go up in the ferry to find the mainland. From track to track we avoid the big roads it is rather pleasant, except for Bricole, is going to be necessary to seriously invent a suitable fixing. At the level of Pirovac we take a track which goes along the sea hoping to find a nice bivouac :), the way it is the blow of grace for Bricole. We settle down at the edge of the water, we make dry the tent, we bathe since the pontoon. We are a little close to the village but well since the beginning we did not have worries, nickel! Adrien and Zélie work on the making of a suspension for Bricole and the result looks not too bad: to see in the days which come! 

A glass of herbal tea in the hand, we observe the boats of fishermen since our small beach. But this one goes right on us, brushes the pontoon, the man in front after a summary "dobro večer", gets angry, we do not understand much but no need to speak Croatian to understand "Policinj". Camille also thinks she saw a camera flash. Hum we make what?

They are not going to come right away, we put everything away, we sleep and we leave early tomorrow (cool it means breakfast in terrace that :)). 

We will never know if these nice gentlemen wished us a good evening or really threatened us to call the police...

 

Friday. The pressure of the fisherman of the day before and of his strange police omen pushes us to dismantle the camp fissa and to leave as fast. We stop 11 km farther in Tribunj for a feast of pastry (we did not have to let Camille go to look for the breakfasts). We feel in form, then we start with in sight the surroundings of the pretty medieval city of Trogir. That in the beautiful air but it is nevertheless a hair far... We shall see!

 

The day passes, we swallow the kilometers that we did not make it since a moment. Small break börek, and that leaves. 

 

We arrive finally in the city center of Trogir for the snack, a good ice cream in terrace and legs can finally relax. More than 4 km to join the spot of bivouac found on the satellite view by Zélie, we are not even in a hurry what! Well, 4km is a part of the information, the difference in altitude was missing... Boudiou that that climbs to pass on the other side of this arm of the island! But the game is worth the candle Larmina, the game is worth the candle : one more evening and night in hammock above the water, nobody on the horizon and an incredible setting, complicated to describe without the following pictures... We are going to become demanding by dint of it!

 

Saturday. Slow and tedious awakening. We open the eyes gently in our corner of paradise, the rising sun comes to warm us the face. We fold the hammocks and Adri makes heat the tea, we take out the bread the peanut butter and the honey, the müesli. A certain experience of everyday life.

 

The squinted eyes and the numb legs, we cross again our island in opposite direction, and we aim at the big city of Split. Adrien still has some mechanical problems and we hope to be able to solve them there. We shall pass, the store of bicycle are closed from noon and reopen only on Monday.

We stop nevertheless to visit the center of this very pretty ancient city of which a lot of remains are very well visible. It is very tourist and we realize well that we are less at our ease here than in the nature, far from these hordes of Germans who follow their tour-guide the nose in the air. But we remain out of season and according to the testimonies there is less than a quarter of the world which strolled there two months earlier. 

We discover at midday the ćevapi, kind of meatball that we devour in a sandwich with a ladle of Ajvar (sauce to be spread with peppers and tomatoes): it is boooon. To finish to seal the breaches in our stomachs, we find an ice cream shop. Camille advances and asks "how many flavours can I put in one cone?" Amused the lady answers "it depends, how much can you eat?". It is the provocation that makes the cone overflow: 5 scoops for this time it will be enough?

 

With a tense stomach, close to bursting, our team of gourmets set off again for the 15 km that separate us from the campsite on which Zélie has set her heart on. The tent is set up, the sea is within reach of our bare feet and the prospect of one or two days of rest is reassuring. It's the weekend, right? 

 

Sunday. Indeed it is the weekend. Diving in the morning, big breakfast that lasts forever, quiet morning at the water's edge, the pages of notebooks are covered with stories, those of Zélie's book are consumed at high speed. 

At noon the mission pancakes spreads out on two good hours, on the stove it is not of a revolutionary efficiency but it works very well! 

This evening we go to the restaurant!

 

Big kisses, and see you next week 😘