Bikeal Pékin

English version below 

Entre lignes droites sous la pluie qui ont pris l'allure des italiennes, et lignes droites sous le soleil en bord de côte, on a bien avancé ! Entrecoupées de découvertes et de lieux plus ou moins surprenants que l'on vous laisse découvrir...

Lundi 28 novembre. On remonte sur nos vélos pour le 8ème jour consécutif, et 8 jour à rouler ça use l'pédalier ( et nos mollets aussi hein ^^).

On a vraiment besoin d'une pause, on le sait ! On a Thessalonique en ligne de mire, mais pour profiter d'une pause on en est conscient maintenant, pour rentabiliser un airbnb, il faut y arriver tôt. On ira bivouaquer juste avant le début de la zone urbaine ( je suis que ça donne envie aussi). On prend notre mal en patience, encore une journée grise et pluvieuse, demain on sera au chaud ! On quitte notre havre de paix sous une fine bruine, comptant bien en trouver un autre pour ce soir. C'est peut-être la plus belle étape depuis le début de notre périple, désert de terres agricoles, villages déserts, détour d'une dizaine de kilomètres pour pouvoir traverser l'autoroute, la longer (cette autoroute) sur plusieurs kilomètres, le tout dans une ambiance maussade dont le ton est donné par le ciel qui nous arrose par intermittence selon son bon goût. Inutile de vous rappeler que l'on se traîne des courbatures de notre expérience sans roue à Olympos, que poser pied à terre éveille les contractures de nos mollets, et qu'on traîne une certaine accumulation de fatigue dans nos sacoches.

Dès qu'on trouve un truc ouvert on s'arrête pour manger ! Il nous faut bien sûr un certain délai entre cette décision et sa réalisation mais on finit par dégoter une θαβερυα (quoi? Vous avez besoin d'une traduction ? Aller on vous aide : TAVERNE). À peine nos vélos arrêtés devant l'établissement que la propriétaire sort dans la tempête, nous crie en grec avec des grands gestes, okay Zélie entre d'après la langue des signes et notre traduction instactive du grec : MAIS ENFIN NE RESTEZ DONC PAS LÀ, CA CAILLE DANS MON BLED, ENTREZ VOUS METTRE AU CHAUD QUE JE VOUS SERVE LA BONNE PITANCE ! Nous voilà tous trois attablés dans cette auberge emplie de locaux, ouvriers agricoles et vieux du village, on s'égoutte, le poêle à bois nous réchauffe. On se régale et quel bonheur d'être au chaud à l'abris, un des clients nous offre les café et la fille de la gérante nous apporte des coings confits en dessert. Revigorés par cet arrêt, on renfile les Gore-Tex et on se remet en route, avec notre petit pot de cette pâte de coing en cadeau ! On a bien regardé la carte on a repéré trois chapelles, comme il pleut et que c'est vraiment la fin de nos batteries (sauf celle de Zélie qui tient vraiment bien, merci Prune ça tient la route !), on range les tels, c'est bon on retient la route. Un peu la tête dans le guidon, des fois ne pas réfléchir et appuyer sur les pédales ça vaut mieux, quoi qu'il en soit quand on relève le nez on est à Trikala soit pas du tout où on doit être (regardez la carte c'est parlant)! Voilà l'idée, on roule jusqu'à la chapelle et on se pose parce qu'on est cuit et qu'on arrive même plus à réfléchir...
Oui mais voilà, première fois qu'une chapelle nous fait défaut et c'est aujourd'hui ! L'immense portail est fermé, visiblement quelqu'un vit ici dans une dépendance, on est pas les bienvenus. On pourrait bien se mettre à l'abris du vent derrière ces bottes de foin, mais en vrai il y a une autre chapelle un peu plus loin sur la route ça vaut le coup ! Le mieux est l'ennemie du bien, encore vérifié ce soir : la chapelle est en réalité au milieu d'un parc de réception, la grille fermée, le panneau avec un œil "SECURITY", la caméra de vidéo surveillance, pas besoin de parler grec pour comprendre que l'on devait chercher autre chose. 3ème chapelle, encore bien quelques 5km de "longeage" d'autoroute, et on le sait le lieu ne sera pas idyllique, coincée entre l'autoroute et le pont de la nationale, la chapelle ne sera pas la plus belle mais si l'on peut dormir au chaud on s'en accommodera ! On arrive le regard vide, on ne fera pas un tour de roue de plus, on s'acharne sur cette porte qui restera fermée. Ça ne marche pas à tous les coups, mais cette nuit il ne pleuvra pas et la tente fera l'affaire, faut bien qu'on la monte de temps en temps sinon on ne saura plus faire !

 

J'ai fais un ...

Mardi 29 novembre. 9 jour à rouler ça use l'pédalier (là vous l'avez ?). Direction Thessalonique toute. Petit appartement pour 4 chiné la veille par Zélie, et ouiii on rejoint Laura (notre pote suisse-allemande vous suiVRE ?). Je crois que l'idée d'arriver chez nous, de pouvoir prendre une douche chaude et de faire une machine (on accumule du linge sale depuis Zitsa, autant vous dire qu'il y a des sacoches condamnées..), nous redonne l'énergie nécessaire pour ces derniers kilomètres. Bien sûr le pont que l'on devait emprunter pour traverser le périph est en travaux, on fait 2/3 tentatives, on se débrouille pas si mal et l'on atteind notre objectif !

L'après-midi Adrien acquiert sa nouvelle paire de chaussures(faut dire que les anciennes les pauvres elles commençaient à faire de la peine). Camille se dirige directement chez le coiffeur, il n'en peut plus de ses cheveux, ça fait des semaines, il ne tient plus. Laura et Zélie chill à l'appart pour bavarder. A son retour Camille entrebâille la porte, vous avez le droit de rigoler 5 min après j'enlève le brushings ! Et oui on rigole bien, et puis Camille passe un peu d'eau sur ses cheveux et enfile un bonnet, au moins ils repousseront pas tout de suite :) (en vrai c'est vraiment pas pire, c'est un peu surprenant mais ça lui va bien !). 

Après le repas Adrien, Laura et Zélie partent tenter leur chance avec la vie nocturne grecque. C'était sympa mais pas la folle ambiance qu'ils attendaient.
Fin voilà on est tous rentrés se coucher :) 

Mercredi 30 novembre. Le réveil ne sonne pas, normal c'est la pause. Promiscuité et réveils différés ne font pas bon ménage, alors les premiers debouts s'éclipsent pour laisser les marmottes dormir. Laura s'en va découvrir les quais en courants et Camille se trouve un café puis les pièces de vélos qu'il cherche depuis quelques semaines déjà. Tous de retour à la maison pour le petit déjeuner (comment ça il est déjà 11h?), chacun annonce la couleur de ses plans pour la journée : Laura et Zélie rêvent d'une journée passée au chaud attablées dans un café. Adri doit tenter d'essayer de voir si c'est possible de peut être faire réparer sa vieille paire de chaussures qui na jamais été aussi proche de finir dans la poubelle. Camille se verrait bien habillé d'une nouvelle chemise degotée dans une des multiples fripes de la ville. Il faut aussi trouver une paire de gardes-boue pour le super vélo de Laura, l'hiver est bientôt là et la boue risque de faire partie de notre quotidien d'ici peut... On peut dire sans mentir que la quasi-totalité de ces missions complexes ont connu un franc succès quand tous le monde se réunit autour de cette table au fond d'un café décoré de portraits de Frida Kahlo et dont l'ambiance nous plaît. Manque les gardes boue mais le vendeur a donné une adresse où les dénicher le lendemain, donc pas pire. On décide de terminer cette journée dans un p'tit resto végétarien qu'un ami de Laura lui a conseillé. Mais avant les filles veulent passer boire un Schpritz dans un bar spécialisé, un truc dont Adri et Camille ne rafolent pas spécialement... On fait bande à part pour l'apéro, avant de se retrouver au resto un peu pompette et surtout affamés ! "Leicht einen Sitzen haben, und keine Pläne!" La bouche pleine, on échange sur nos visions du monde, de la spiritualité et de la rationalité, passionnant débat qui nous tiendra jusqu'à l'extinction des feux. Très bonne adresse, on mange bien puis on se mets en route : on a une bonne demi-heure de marche pour rentrer se caler sous la couette.

Jeudi 1er décembre. À l'origine du projet "Pause à Thessalonique", on avait imaginé n'y rester qu'une journée (deux nuits donc) pour des raisons évidentes de budget (en vrai on est larges vous faites pas de bile). Mais au vu de la météo du jour on est pas plus déçus que ça d'avoir repoussé d'un jour notre départ (pour des raisons évidentes de fatigue musculaire cette fois) : il pleut comme vache qui pisse et un vent à décorner les taureaux de camargue mets les gouttes à l'horizontale. Cette tempête a commencé dans la nuit, elle devrait s'arrêter dans l'après midi, et vous aurez compris, au travers de ces métaphore beauvines, que passer la journée au sec nous semblait somme toute une option des plus plaisantes (n'hésitez pas à informer l'auteur de ces lignes que son style devient pesant en lâchant un commentaire incluant le mot "slip" en dessous de ce post). Aujourd'hui place à la culture pour Adrien et Zélie, qui, assoiffés d'Histoire, s'en vont cultiver leur capital culture G au musée d'archéologie de Thessalonique. De nombreux fragments de l'empire Macédonien subsistent encore dans la ville et alentours, il y 3000 ans les grecs se barbouillaient d'huile d'olive à la moindre occasion, leur civilisation est restée plus ou moins la même pendant plusieurs millénaires, il reste encore des amphores pas toutes cassés (je résume hein, c'est passionnant l'Histoire de la grande Grèce).

Camille a trouvé du tissus solide pour son projet top secret (vous saurez ce que c'est que si ça réussi) et Laura a passé la journée à chercher des garde-boue, finalement avec succès ! Retour dans notre petit café de la veille, il nous suffit de deux jours à stagner pour prendre des habitudes. Chacun retrace sa journée aux autres autour d'une tasse qui fume, on est p'etre même les plus bruyants du lieu...  Retour à la maison pour une soirée Lasagnes maison devant la téloche. Comédie française (Mes Meilleurs Copains) et plateau télé sous la couette, c'est pas le genre de truc qu'on fait tous les weekends depuis bientôt 3 mois...

Au lit ensuite, demain on rend l'appart' à 11h et on s'est étalés bien comme il faut, le réveil sonnera à 8h, on a du job sur la planche !

Vendredi 2 décembre. Au bout de 3 jours dans notre 30m² le bazar s'est largement accumulé. On connaît la proportion d'un certain membre du groupe à oublier ses affaires alors on check et recheck le moindre recoin de l'appart avant de partir. Aujourd'hui il fait beau et on aperçoit les montagnes que l'on va devoir contourner à la sortie de la ville. Pour le moment on se dirige vers un café pour attendre que le cordonnier finisse de réparer la paire de chaussures d'Adrien. C'est l'occasion d'écrire un peu et de planifier la sortie de la ville. C'est guidés par Laura que vers 12h30 la petite troupe s'extirpe des griffes de cette ville aux nombreux sens uniques et embouteillages. C'est dans la banlieue que l'on trouve un petit parc pour le pique nique où Zélie a le malheur de marcher dans un cadeau laissé par un de nos amis canidés :

" En plus c'est le pied droit, ça sert vraiment à rien" 

On se remet en route, et après avoir longuement longé la voir rapide on finit par sortir de la banlieue de Thessalonique. On vise une petite chapelle non loin d'ici pour passer la nuit, et oui avec toutes ces bêtises il est déjà bien tard. En suivant le chemin indiqué par notre planificateur, alors que la nuit tombe on se retrouve sur une piste boueuse, mais au détour d'un virage on tombe sur cette mignonne petite chapelle qui nous sauvé la mise une fois de plus. Ce soir on a même une table en marbre et des chaises. 

Samedi 3 décembre.

On repart sur la même route que la veille en aillant un objectif assez ambitieux pour la journée. En effet Laura a eu vent d'un établissement thermal abandonné à 90km de là où nous sommes, et il resterait des sources chaudes accessibles. On ne sait pas à quoi s'attendre, mais cette idée suffit à motiver nos âmes de cyclotouristes du mois de décembre. C'est accompagnés de discussions phylosophiques que nous avalons une cinquantaine de kilomètres dans la matinée avant de rejoindre la mer. Il fait beau et le fond de l'air est doux c'est vraiment agréable.

L'après-midi la route est rectiligne et monotone, mais au moins ça déroule avant de rejoindre le bord de la côte pour la dernière dizaines de kilomètres. À cette saison, la lumière sur la mer est vraiment magnifique.

Le panneau annonçant les thermes arrive enfin, voir un peu tard. On tourne alors dans une gorge où l'on suit une rivière bordée d'une végétation luxuriante. Au bout de la route on passe un portail rouillé et on découvre un ensemble de bâtiments désaffectés, c'est super vaste et certains bâtiments font 4 étages. Plusieurs voitures de locaux sont garées et on découvre une dizaine de personnes assises dans une vasque fumante au bord de la rivière. C'est incroyable, la douche ce soir va être d'une facilité inhabituelle. On choisit une salle à notre convenance dans un des bâtiments (balcon avec vue sur la rivière), on pose nos affaires avant d'enfiler un maillot de bain pour découvrir cette curiosité géologique. C'est incroyable, l'eau qui sort de la roche est à 40°C, et cela compense largement l'odeur d'œuf pourri qui l'accompagne. On finit cette super soirée autour d'un magnifique rizotto aux tomates selon la recette de Laura (on retient). 

Dimanche 4 décembre.Tout le monde se réveille en douceur en se prélassant dans la rivière, personne n'a envie de se presser pour partir de ce lieu idyllique.

C'est donc vers 11h que l'on repart le vent dans le nez (mais on est tous d'accord pour dire que c'est bien mieux que la pluie) en longeant la côte.

On pédale pendant 2h a un bon rythme et tour à tour Adrien puis Zélie font une petite pause hypo -> gâteau. C'est dans un village quasi désert, après que Laura se soit faite accoster par un vendeur de miel, que l'on trouve un bon Gyros puis un café. Zélie et Cam discutent un peu avec trois hommes attablés juste à côté. Ils sont interrogatifs, et semblent en quelque sorte admiratifs de notre épopée, l'un d'eux viendra régler notre note au moment de partir. Il ne fait pas si chaud et nous nous réjouissons de la montée qui se profile et permettra de nous réchauffer un minimum. L'endroit repéré à l'avance par Camille s'avère être un camping abandonné et pas du tout accessible, on se replie alors sur une des terrasses abandonnées de la plage de Kavala. Ce soir c'est wrap et vin rouge, il fait même assez bon pour que Zélie et Adrien pique une tête en arrivant.

Bisous et merci pour vos petits mots qui nous redonnent le smile même sous la pluie !

Monday 28/11.

We go back on our bikes for the 8th consecutive day, and 8 days to roll that wears out the pedals (and our calves too ^^). We really need a break, we know it! We have Thessalonica in line of sight, but to take advantage of a break we are conscious of it now, to make profitable an airbnb, it is necessary to arrive there early. We shall go to bivouac just before the beginning of the urban zone (I am that that gives desire also). We take our pain in patience, still a gray and rainy day, tomorrow we shall be in the heat! We leave our haven of peace under a fine drizzle, counting well to find another for this evening. 

It is perhaps the most beautiful stage since the beginning of our journey, desert of agricultural lands, deserted villages, detour of about ten kilometers to be able to cross the highway, to go along it (this highway) on several kilometers, the whole in a gloomy atmosphere of which the tone is given by the sky which sprinkles us intermittently according to its good taste. It is useless to remind you that we are dragging aches and pains of our experience without wheel in Olympos, that to put foot on the ground awakes contractures of our calves, and that we drag a certain accumulation of tiredness in our bags. 

As soon as we find something open we stop to eat! It takes us of course a certain delay between this decision and its realization but we end up finding a θαβερυα (what? You need a translation? Go we help you: TAVERNE). Anyway, as soon as our bikes are stopped in front of the establishment, the owner comes out in the storm, shouts in Greek with big gestures, okay Zélie enters according to the sign language and our instative translation of the Greek: BUT FINALLY DON'T STAY THERE, IT'S BANGING IN MY BLED, GET IN AND GET WARM SO I CAN SERVE YOU THE GOOD PITCH! Here we are all three seated in this inn filled with locals, farm workers and old people of the village, we drain, the wood stove warms us. We feast and what happiness to be in the warmth in the shelter, one of the customers offers us the coffee and the daughter of the manager brings us candied quinces in dessert. Invigorated by this stop, we put on our Gore-Tex and we go back on the road, with our small pot of this quince paste in gift! We looked well at the map we spotted three chapels, as it rains and that it is really the end of our batteries (except the one of Zélie which holds really well, thank you Prune that holds the road!), we put away the such, it is good we hold the road. A little the head in the handlebars, sometimes it is better not to think and to press on the pedals that is better, anyway when we raise the nose we are in Trikala that is not at all where we must be (look at the map it is speaking)! 

Anyway, here is the idea, we ride to the chapel and we stop because we are done and we can't even think anymore... 

Yes but here is, first time that a chapel makes us lack and it is today! The huge gate is closed, obviously someone lives here in an outbuilding, we are not welcome. We could well put ourselves in the shelter of the wind behind these bales of hay, but in reality there is another chapel a little further on the road that is worth it! The best is the enemy of the good, again verified this evening: the chapel is in reality in the middle of a park of reception, the closed gate, the panel with an eye "SECURITY", the camera of video surveillance, no need to speak Greek to understand that one had to look for something else. 

3rd chapel, still some 5km of "longeage" of highway, and we know it the place will not be idyllic, stuck between the highway and the bridge of the national, the chapel will not be the most beautiful but if we can sleep in the warmth we will accommodate it! One arrives the empty look, one will not make a turn of wheel of more, one persists on this door which will remain closed. That does not work with all the blows, but this night it will not rain and the tent will make the deal, it is necessary that we assemble it from time to time otherwise we will not know how to make!

 

Tuesday.

9 days of riding, it wears out the pedals (do you have it?). Direction Thessalonica all. Small apartment for 4 chiné the day before by Zélie, and ouiii we join Laura (our Swiss-German friend you follow?). 

I believe that the idea to arrive at home, to be able to take a hot shower and to make a machine (we accumulate dirty linen since Zitsa, as much to say you that there are condemned bags...), gives us the necessary energy for these last kilometers. Of course the bridge that we had to borrow to cross the ring road is in work, we make 2/3 attempts, we manage not so badly and we reach our objective!

In the afternoon Adrien acquires his new pair of shoes (the old ones the poor they began to make of the pain). Camille goes directly to the hairdresser, he can't stand his hair anymore, it's been weeks, it doesn't hold anymore. Laura and Zélie chill at the apartment to chat. When Camille comes back, she opens the door, you have the right to laugh 5 minutes later I take off the brushings! And yes we laugh well, and then Camille passes a little water on her hair and puts on a cap, at least they will not grow back immediately :) (in truth it is not really worse, it is a little surprising but it goes well to him!) 

After the meal Adrien, Laura and Zélie go to try their luck with the Greek nightlife. It was nice but not the crazy atmosphere they expected. 

Fin here we all went back to bed :)

 

Wednesday. The alarm clock does not ring, normal it is the break. Promiscuity and delayed alarm clocks do not mix well, so the first ones to get up slip away to let the marmots sleep. Laura goes to discover the docks and Camille finds a coffee and the bike parts he has been looking for for a few weeks. Back home for breakfast (what do you mean it's already 11am?), everyone announces their plans for the day: Laura and Zélie dream of a day spent in the warmth of a café. Adri has to try to see if it's possible to repair his old pair of shoes which has never been so close to end up in the garbage. Camille would like to wear a new shirt from one of the many thrift stores in town. We also need to find a pair of mudguards for Laura's super bike, winter is almost here and mud might be part of our daily life soon... We can say without lying that almost all of these complex missions have been a great success when everyone gathers around this table at the back of a café decorated with portraits of Frida Kahlo and whose atmosphere we like. Missing the mud guards but the salesman gave an address where to find them the following day, therefore not worse. We decide to finish this day in a small vegetarian restaurant that a friend of Laura advised her. But before the girls want to pass to drink a Schpritz in a specialized bar, a thing of which Adri and Camille do not rave especially... We make band apart for the aperitif, before finding ourselves in the restaurant a little bit drunk and especially hungry! "Leicht einen Sitzen haben, und keine Pläne!" With our mouths full, we exchange on our visions of the world, of spirituality and rationality, a fascinating debate that will keep us going until the lights go out. Very good address, we eat well then we set out: we have a good half hour of walk to return to settle under the quilt.

 

Thursday. At the origin of the project "Break in Thessalonica", we had imagined to stay there only one day (two nights thus) for obvious reasons of budget (in reality we are wide you do not make bile). But considering the weather of the day we are not more disappointed than that to have pushed back our departure of one day (for obvious reasons of muscular tiredness this time): it rains like cow which pisses and a wind to decorate the bulls of camargue puts the drops in the horizontal. This storm started during the night, it should stop in the afternoon, and you will have understood, through these beauvines metaphors, that spending the day in the dry seemed to us a most pleasant option (do not hesitate to inform the author of these lines that his style becomes heavy by dropping a comment including the word "underpants" below this post). 

Today, it's time for culture for Adrien and Zélie, who, thirsty for History, are going to cultivate their G culture capital at the archeology museum of Thessaloniki. Many fragments of the Macedonian empire still remain in the city and around, 3000 years ago the Greeks smeared themselves with olive oil at the slightest opportunity, their civilization remained more or less the same for several millennia, there are still amphorae not all broken (I summarize eh, it's exciting the History of the great Greece). Camille found some solid fabric for her top secret project (you'll know what it is if it succeeds) and Laura spent the day looking for mudguards, finally with success! Back in our little café from the day before, it only takes two days of stagnation to get into a habit. Each one recalls his day to the others around a cup which smokes, we are maybe even the noisiest of the place... 

Back to the house for a home-made Lasagna evening in front of the TV. French comedy (Mes Meilleurs Copains) and TV set under the comforter, it is not the kind of thing that we make every weekend since almost 3 months... In bed then, tomorrow we return the apartment at 11 am and we spread out well as it is necessary, the alarm clock will sound at 8 am, we have work on the board!

 

Friday 02/12

 

At the end of 3 days in our 30m² the mess is largely accumulated. We know the proportion of a certain member of the group to forget his things then we check and recheck the least corner of the flat before leaving. Today the weather is good and we see the mountains that we are going to have to bypass at the exit of the city. For the moment we go to a coffee to wait that the cobbler finishes to repair the pair of shoes of Adrien. It is the occasion to write a little and to plan the exit of the city. It is guided by Laura that around 12:30 pm the small troop gets out of the clutches of this city with many one-way streets and traffic jams. It is in the suburbs that we find a small park for the picnic or zélie to the misfortune to walk in a gift left by one of our friends canidés:

 

"In more it is the right foot, it is really useful for nothing 

 

We set out again on the road, and after having lengthily to see it fast we end up leaving the suburb of Tessalonica. We aim at a small chapel not far from here to spend the night, and yes with all this nonsense it is already quite late. By following the way indicated by our planner, while the night falls we find ourselves on a muddy track, but in the bend of a curve we fall on this cute small chapel which saves us the setting once more. This evening we even have a marble table and chairs. 

 

Saturday 03/12

 

We leave on the same road as the day before having a rather ambitious objective for the day. Indeed Laura had wind of a thermal establishment abandoned to 90km of the or we are, and it would remain accessible hot springs. We don't know what to expect, but this idea is enough to motivate our souls of cyclotourist of the month of December. It is accompanied by phylosophical discussions that we swallow about fifty kilometers in the morning before joining the sea. The weather is nice and the water is soft, it's really very pleasant. In the afternoon the road is straight and monotonous, but at least it unfolds before joining the coast for the last ten kilometers. At this season, the light on the sea is really magnificent. The panel announcing the thermal baths arrives finally, see a little late. We turn then in a gorge where we follow a river lined with a luxuriant vegetation. At the end of the road we pass a rusty gate and we discover a set of disused building, it is super vast and certain building make 4 floors. Several cars of locals are parked there and we discover about ten people sitting in a steaming basin at the edge of the river. It is incredible, the shower this evening is going to be of an unusual ease. We choose a room to our suitability in one of the buildings (balcony with sight on the river) to put our things before putting on a bathing suit to discover this geological curiosity. It is incredible, the water which comes out of the rock is in 40°C, and that compensates largely the smell of egg fori which accompanies it. We finish this great evening around a magnificent rizotto with tomatoes according to the recipe of Laura (we remember). 

 

Sunday 04/12

 

Everybody wakes up gently while basking in the river, nobody wants to hurry to leave this idyllic place. It is thus towards 11 am that we leave the wind in the nose (but we all agree to say that it is much better than the rain) by going along the coast. We pedal during 2 hours has a good rhythm and in turn Adrien then Zélie make a small break hypo- > cake. It is in a quasi deserted village, after Laura was made accosted by a salesman of honey, that we find a good Gyros then a coffee. Zélie and Cam discuss a little with three men who are sitting just next to us. They are interrogative, and seem somehow admiring of our epic, one of them will come to regulate our note at the time to leave. 

It's not so hot and we are looking forward to the climb that is coming and allow us to warm up a little. 

The place spotted in advance by Camille turns out to be an abandoned camping and not at all accessible, we fall back then on one of the abandoned terraces on the beach of kavala. Tonight it's wrap and red wine, the weather is even good enough for Zélie and Adrien to have a bath when they arrive.