Benvenuto in Italia

On est partis depuis une semaine. C'est pas pour autant qu'on réalise mieux ce que ça peut bien vouloir dire "d'être partis" hein, mais le symbole ça fait quand même son p'tit effet. 🙂

Depuis les dernières nouvelles on a fait pas mal de kilomètres et quelques premières, en voilà un condensé rapide :

 

Lundi 19 sept. Remontée épopique de la vallée entre Moutiers et Bourg St Maurice, pas super marrant mais peut-être quand-même moins HORRIBLE que prévu. Et l'attaque du gros col du petit St Bernard, sacré morceau pour lequel nous a gentiment accompagné Alexis, merci pour la causette !😉 Nuit frisquette presque tout en haut, côté soleil du soir : c'est le premier bivouac, c'est beau, le ciel est clair, et les myrtilles offertes par la grand mère qui passait par là complètent le tableau.

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Mardi. Descente comme des fusées jusqu'à Aoste, la route est magnifique. L'entrée en Italie après nos derniers kilomètres en France marque un premier tournant symbolique.

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La maison de Valentine nous servira deux jours durant de camps de base pour la première pause de ce périple. Merci :)

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Jeudi. On remonte sur les pédales, une journée de repos ne suffit pas à remettre à 0 le "capital mal au fesses" c'est maintenant sûr ... Il paraît qu'il faut 3 semaines pour s'y habituer, on verra bien !

Les kilomètres défilent sur les routes Italiennes et on arrive rapidement à Ivrea, porte du Val d'Aosta. L'après-midi sera bucolique, au travers des vignes en tonnelles et des villages colorés surplombant le fond de la vallée.

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On a terminé la journée au bord du lac de Viverone au pied d'un panneau indiquant clairement l'interdiction de bivouac, et devant lequel on plantera quand même la tente à la nuit tombante.

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Premiers essais de cuisine de classe supérieure : pâtes à la sauce courgettes et ricotta. Les deux réchauds en parallèles transforment le banc de pierre en la cuisine qu'il nous faut, l'ambiance musicale de cette coloc' ambulante est offerte par les copains et leur playliste collective ❤️

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Vendredi. La traversée des plaines un peu triste de l'ouest de Milan ne méritent peut-être pas qu'on s'y attarde ici, si ce n'est pour la qualité du jambon qu'on trouve à Carpignano et le nombre de pépés en triporteurs.

On termine dans un parc naturel au dessus de Dormeletto. ( Il a quand même fallu pousser les vélos ^^).

 

Samedi. Première journée sous la pluie. On le sait au réveil : les gouttes ne tarderont pas, alors l'efficacité est de mise. Le départ se fait sous un ciel chargé et une pluie fine presque pas désagréable finalement. On décide d'avaler les 65 kilomètres qui nous séparent de Como (Côme) dans la matinée, s'autorisant juste une pause café+croissants (au Nutella) au bord de la route. Les efforts des cuisses payent et on s'attable à 13h30 dans un petit bistrot où les lasagnes sont bonnes. La recherche d'un café plus spacieux où poursuivre l'après midi est plus longue que prévue, c'est comme si les serveurs à l'entrée des cafés et restaurants croisaient les bras en nous voyant, priant pour que les trois monticules de k-way trempés poussant leur barriques de vélos ne jettent pas leur dévolu sur leur établissement. On finira par trouve. Une dizaine de parties de Uno, trois "piadine" et trois cafés/thé plus tard, on remonte (beaucoup plus que prévu) trouver le bivouac du soir, résigné à imbiber notre matériel de l'eau qui ne s'arrête pas vraiment de tomber du ciel... 

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À l'heure qu'il est on vous écrit tout ça depuis notre chouette cabane, improbable et providentiel toit sous lequel on a pu cuisiner (sobre, simple et efficace : semoule tipiak) et dresser la tente à l'abris. On s'en sort vraiment trop bien, c'est louche...

 

À bientôt pour la suite, 

Gros bisous

 

Adrien, Zélie et Camille 

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