Bha on a encore bien mangé !

Bonzour à tous, fette semaine avé les copains z'était encore très rigolo, on a fait du vélô. Des fois yavait du soleil et des fois la pluie. On a dormis zous la tente. Et dans des bungalô auzi. On a manzé des pâtes et ya des zéclairs.

Bizou, à la zemaine brojaine !

Lundi 30 janvier. Le réveil est, comme prévu, humide. La rosée est dense sur cette pelouse verte à l'ombre des oliviers. Heureusement le soleil se lève un peu plus à l'est qu'on ne l'aurai cru, et il nous réchauffe rapidement tout en faisant sécher les tentes.

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On prend le temps, une fois n'est pas coutume (ou bien si ?). Zélie, qui la veille a oublié ses claquettes au bord de la piscine de bouillasse, tente de retourner voir si elles y sont encore : échec de la mission. Une jeune Turque se fait certainement une joie de porter ces magnifiques flipflops en pneus recyclés qui n'étaient plus à personne hier soir, ainsi va la vie ! Midi à la montre d'Adri quand on enfourche nos montures. On reprend la route, tourne à gauche en suivant la carte et... Un panneau nous invite soudain à nous méfier, la route s'arrête et les voitures peuvent ici plonger si le cœur leur en dit.

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Pas les vélos visiblement, mais on s'avance prudemment quand-même, jusqu'à l'embarcadère du petit bac qui traverse tous les quarts d'heure ce minuscule bras de lac. On embarque et boulotte quelques raisins secs (au plus graaaand bonheur de Zélie) et gofret pour passer le temps. Sur l'autre rive, la route toute droite est équipée d'une piste cyclable (merci Adnan et ENVERÇEVKO, votre influence se fait sentir !).

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On avale les kilomètres qui nous séparent encore de Dalaman, prochaine ville sur la carte, à une vitesse respectable grâce au goudron lisse et au dénivelé nul de cette autoroute cyclable. Petit arrêt "pit-stop" pour refaire le plein de la bouteille d'essence (qui n'était en fait pas vide) et regonfler le pneu arrière de Zélie. La machine à air ne marche pas, le vieil homme qui était là quand on s'est pointés a bien essayé de nous prévenir mais on a préféré l'apprendre par l'expérience... Maintenant que le pneu est bien à plat, on sort la pompe et Zélie s'affaire à remettre 3.5 bar à la main (jusqu'ici on n'a pas réussi à mettre plus avec cette petite pompe...). Qui a dit qu'on reviendrai avec des muscles supérieurs atrophiés ? À Dalaman, au milieu d'une rue défoncée par les travaux (Verdun, avec la boue, les tranchées, les pelleteuses, les chiens d'la casse, le chef de chantier en jogging et casque de musique, la totale quoi), un homme sort de son restaurant et nous demande si on veut des renseignements sur la direction à prendre. Alors oui, volontier, mais avant : est ce que c'est possible de manger ? Après avoir englouti nos assiettes de Mantı (petits raviolis locaux qui baignent dans une sauce au yaourt, vraiment sympa) et des dürüm, on repart à l'assaut d'un petit col qui nous évite un tunnel qui fait peur, puis en bas de la descente, on imagine trouver un endroit où dormir. Le village s'appelle Göcek, et est clairement bien au dessus de nos moyens... Pour vous donner une idée de la température, les Yachts-clubs côtoient les villas luxueuses sur cette plage où on espérait un peu trouver des cafés fermés dont on pourrait squatter les terrasses. Loupé... On longe un lotissement sans trop y croire, quand une piste qui n'était pas sur la carte s'enfonce dans la pinède à notre droite. On l'emprunte, et trouve 200m plus loin le bivouac qui fera l'affaire pour ce soir, un peu de plat dans cette forêt en pente, au sec sous les pins. Petite coinche, et cacık (le tzaziki à la turque), Zélie en profite pour faire des réserves de yaourt dans le logement de carte SD de sa go-pro, au cas où, et on file se coucher.

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Mardi 31 janvier. On sait que le soleil ne sera pas là avant un moment car on est orientés plein-ouest, alors on s'active sans l'attendre. La pinède de bord de mer permet des bivouacs secs et sans rosée apparemment, et c'est donc plus facile de faire sans lui. Sur les coups de 11h on est déjà partis, la nationale d'aujourd'hui doit nous mener à Fethiye, où Onur nous a conseillé le détour par les restaurants du marché aux poissons. La vue sur la baie qui abrite cette petite ville est très belle depuis la route qui prend un peu de hauteur avant d'y plonger.

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On longe la côte et entre dans Fethiye, demande notre chemin jusqu'à ce fameux marché, indiqués par deux vieillards, puis on pénètre dans ce bazar partiellement couvert. À son centre on tombe sur une tripoté de restaurants : c'est l'heure et nos estomacs se font une joie de nous voir s'assoir à la table du premier d'entre eux. Le poisson est bon (paraît-il) et on repart avec le ventre (un peu trop) plein. Surtout que l'après midi nous a gardé un peu de monté sous le coude... Dur dur d'attaquer comme il se devrait cette côte à 15% qui gravit la pente sans même essayer de l'adoucir en dessinant quelques lacets, "droit dans l'pentu" dirait-on. On en vient tout de même à bout, et après avoir rempli nos réserves d'eau à la fontaine d'en haut on déniche le bivouac 5 étoiles de ce soir : les terrasses d'une plantation d'oliviers, orientées sud-sud-est pour un réveil pleine cagne le plus tôt possible. Incroyable.

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Ce soir Zélie vient à bout de ce projet vieux aujourd'hui de plus de 3 mois et demi : le drapeau ! Eh oui ! Mesdames et messieurs, admirez s'il vous plaît l'œuvre patiente dont le tissus vient de Split (Croatie), le fil en partie de Zitsa (Grèce), les pièces d'İlias (Albanie) et l'idée de la forme finale de Çeşme (Turquie). 

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Mercredi 1er février. Ce matin il fait beau, les montagnes de la veille sont soufflées par le vent, c'est splendide mais on est contents de les observer de loin.

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La route que l'on emprunte nous offre un panorama magnifique sur celles-ci. Les descentes s'apparentent plus à du vtt qu'à autre chose tant la route est couverte de gravier, attention à la zipette !

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Une fois dans le fond de la vallée nous traversons la petite bourgade de Alaçat (lieu de naissance de Benoît Paire paraît-il) ce qui nous vaut une petite photo.

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Une fois le plein de course effectué nous traversons péniblement les 3km de la vallée à cause d'un vent de face horrible. Et au bout de cette ligne droite la délivrance, on tourne et on se retrouve le zef dans le dos. C'est tellement mieux dans ce sens, on avance vite mais la matinée commence à se faire sentir. On trouve un restaurant de bord de route où l'on se restaure assis en tailleur sur des banquettes tels des Pachas.

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Nous ne sommes plus qu'à 6km du Canyon de Saklıkent que nous avons prévu de visiter. Les 100 premiers mètres sont aménagés avec une passerelle en bois, cela donne bien envie de s'enfoncer d'avantage dans ces gorges majestueuses mais ce n'est pas possible à cette saison.

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On remonte sur nos vélos en profitant toujours de ce vent qui me rappelle l'agréable sensation de la main de mon père qui me soulageait dans les côtes trop raides lorsque j'étais enfant.

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On finit par se poser dans une pinède espérant que les arbres vont légèrement nous abriter. Il ne fait pas chaud, alors on décide d'allumer un feu pour profiter au maximum de ce beau clair de lune.

Au départ nous lisions tous dehors, puis un à un nous sommes partis nous coucher ne laissant que Zélie veillant plus tard pour finir son livre. Les garçons s'endorment peu à peu avec le crépitement du feu comme berceuse, quand tout à coup !

"euh les gars... Il y une voiture avec des gyrophares qui arrive vers nous". Adrien qui sort de la tente enfilant un pantalon : " Achille Camille réveillez vous c'est la police". Le gros 4x4 s'arrête à quelques mètres de nous et 3 hommes en uniforme en sortent. Ils ont l'air détendu et ne sont pas du tout agressifs. Ils entament la discussion avec Zélie à l'aide du téléphone pour traduire. Ils lui expliquent que faire un feu est interdit ici mais que comme nous avons pris les précautions nécessaires ils ne sont pas du tout inquiets. Ils repartirons quelques minutes plus tard après avoir fumé leurs cigarettes précédemment allumées à l'aide d'une branche enflammée. Petit coup d'adrénaline avant d'aller se recoucher, sûrement des gardes forestiers ou des pompiers en ronde alertés par la lumière ou le panache de fumée.

Jeudi 2 février.

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Le vent de la veille n'est pas retombé et nous accompagne pour le début de la matinée. La route que l'on emprunte passe par un col avec des montées extrêmement raides qui forcent le respect et la lenteur.

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Nous redescendons ensuite vers le village de Kalkan pour y trouver un déjeuner. La ville semble trop chic pour nous et nous trouvons difficilement quelque chose qui nous convient, Eh oui ça arrive aussi parfois. Le ventre remplit de frites surgelées et de tost au sucuk (le saucisson pas bon comme dirait le père de Cam). On grimpe les 100m que l'on a avait descendus pour aller au bord du port puis nous rejoignons une route côtière à flan de falaises splendides.

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Petite pause à une dizaine de kilomètres de Kaş pour décider du programme de la suite, nous avions pour projet d'y faire une pause. On décide de se diriger vers le centre ville pour trouver une petite pansyon. Mais sur la route en arrivant un camping avec des petits bungalows nous tapent dans l'œil, après vérification que l'on peut bien y faire des machines à laver on pause nos bagages.

Vendredi 3 fevrier. Réveil tardif et lenteur assumée, c'est l'avantage des pauses. Camille, de tempérament efficace se force à bouger, il fonce en ville pour s'adonner à des activités ressourçantes (dessin, écriture). Les trois autres larvent dans leurs chalets, Achille finit par le suivre et part prendre son çay/simit sur le port. Le temps est nuageux mais agréable. Rejoint par Camille à son lieu de détente, ils observent et étudient les relations sociales des chiens de la casse de la place. Ces liens semblent complexes et d'une importance vitale non soupçonnée par les êtres humains. Tout cela bien sur sous le signe réconfortant d'un énorme cheesecake. Au moment où les deux comparses décident de bouger du café, les deux autres sont entrés en mouvement pour aller s'assoir en terrasse et écrire la demie tonne de cartes postales que nous possédons. Camille et Achille font un tour de la ville, les petites rues pentues sont charmantes et très verdoyantes. Ici les citronniers, et les palmiers sont parsemés entre les bougainvilliers colorés. Nous trouvons des fleurs de mandariniers, c'est un plaisir pour le nez. Un shot odorant qui respire l'orient. Un marché se trouvait ce jour là dans la ville, Ach et Cam le visitèrent, l'ambiance de souk toujours agréable qui régnait nous amena à zyeuter les olives, tapis et graines. Puis nous nous retrouvâmes au café des deux autres, en plein élan romancier Zélie avait déjà noircies 10 cartes, mais Adrien, lui, n'en avait pas fait autant, sa première n'étais pas finie, il faut croire que l'inspiration est un phénomène éphémère chez le Dereims. Lente est l'ecriture, lente est la démarche, lent est le pédalage, lent est l'esprit, mais s'il y a bien une chose qui n'est pas lente c'est bien nos estomacs. Toujours là pour nous rappeler à la tâche principale, que dis-je le fil conducteur de ce voyage. Et comme nos flaires sont bons, ils nous guident vers le restaurant que nous attendons tous. Il est parfait nous sommes tous très satisfaits, mais je crois que nous avons trouvé l'unique resto de Turquie qui ne sert pas de çay ! Nous nous déplaçons, en gang, pour trouver un autre bar à squatter.

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smart

C'est là qu'après une partie de Uno, un éclatement se fait comme au début de la journée, Camille rentre au camping. Mais son cerveau d'ingenieur est déjà bien rempli, il ne pense donc pas à prendre les clés de notre cottage. Achille forcé par les faits part à son tour délivrer le pauvre homme qui se trouve à la merci des nuages grondants. 
Heureusement ! Parce que ceux-ci décident que ce soir il tombe de l'eau ! Après avoir rangé en vitesse les lessives consécutives qui séchaient, les deux premiers rentrés se mettent à l'abris et attendent les deux autres restés à la ville. Ceux-ci n'ayant pas vu venir l'orage, se sont sentis obligés d'attendre l'averse passer une bière à la main ! Super dur comme attente ! Malheureusement elle ne fut pas concluante. Finalement les deux gars les vîrent arriver trempés habillés de sacs poubelles (et ouais ils avaient même pas leur Gore-Tex les gros nases)au camping. La douche chaude les attendait heureusement ! Cam et Ach fîrent la cuisine durant leur douches, mais pas dehors car il pleuvait toujours. Alors la petite pièce servant de salle de bain leur parrut être une bonne idée, Camille s'enferme dedans pour ne pas que l'odeur du réchaud à essence sorte dans la chambre. Au bout de 5 minutes, il sort la tête qui tourne, et dis "en fait là c'est comme si je m'étais enfermé dans une petite pièce avec une clio qui accélère"! Et hop 10 ans d'espérance de vie en moins pour Camille. Merci de t'être sacrifié pour nous faire pitance ! La soirée fut dédiée à la communication, les réseaux truktelecom furent saturés de communications vers la France et vers l'Espagne (hein Solal et Céline)! 

Samedi 4 février. Ça y est la pause est finie, tout le monde s'active à son rythme pour faire ses affaires sans rien oublier, ce qui paraît être une coutume dans le groupe. Achille et Camille en avance, mirent le cap sur le ville pour une dernière commission, tirer des sous et envoyer des cartes postales. Quelle naïveté ! Nous sommes samedi et la poste Turque ne travaille pas, évidemment !! Bon on portera les 23 cartes pendant 2 jours tant pis ! Et une fois revenu au camping le temps de payer et de jeter nos déchets et hop c'est parti pour les 10 km de montée qui nous attendent ! Montée longue plus que raide.

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Une fois en haut nous sentons vite le froid qui se dégage des massifs montagneux alentours. Durant une pause nous prenons la décision commune de chercher à manger car il fait faim après tout ce dénivelé ! Ici il n'y a que de très petits villages où les bergers font paître 10 chèvres entre les calcaires  blancs et les arbres à troncs rouges. Nous continuons de pédaler et enchaînons sur ce plateau montées et descentes. Achille n'arrivant plus à suivre Camille qui faisait fit de l'hypoglycémie arrivant à grand pas, invoque une "hypause" ! Deux gâteaux en stock sont engloutis en attendant de trouver meilleure pitance par le reste du peloton. Nous arrivons à un village plus grand que les autres et demandons une indication sur un restaurant. On nous dit de continuer notre route et que nous trouverons à la sortie du village. On tombe sur deux baraques, qui, au premier abord sont plus habitées par des poules et des oies que par des sapiens. Mais une voix nous hèle, "Yemek ?", "Melemen ?". Ce qui nous mène 5 minutes plus tard à être assis sur une table dans une maison au chaud et un monsieur qui nous cuisine notre melemen.

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Il se trouve que dans cette maison la soeur du cuisinier parle très bien allemand, alors sans même nous avoir vu elle nous propose de dormir ici ! Oui oui il est 14h30 et nous aurions pu avoir un toit. Mais nous devons avancer malheureusement et elle semble déçue mais ne se demonte pas pour autant. Elle nous fera la conversation pendant tout notre repas et les 2 çay qui s'en suivirent ! Encore une fois l'accueil est au centre des préoccupations des turcs. Nous repartons sous ses "Güle güle". Nous sommes repus et en discutant de cette hospitalité sans limite que nous rencontrons. Après 2 ou 3 bosses nous entamons une descente de 13 km avec vue sur la mer. C'est génial quand ça avance aussi vite et que c'est aussi beau ! En bas nous nous arrêtons car nous sentons une odeur de sources chaudes. Nous allons voir et constatons qu'elle n'est pas chaude mais qu'elle pue bien l'œuf dur. Étrange. Une eau froide et qui sent le pet c'est bien peu utile ! 

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Nous faisons alors quelques centaines de mètres pour trouver des abris abandonnés pour l'hiver car cette nuit il pleut ! Nous passons la soirée au sec repas succinct de vermicelles à la crème et le dodo se fait tôt les troupes sont exténués.

Dimanche 5 février. Les cris simili klaxons des Foulques Macroules nous sortent du sommeil dans nos petites cabanes flottantes.

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On a même le droit à un rayon de soleil après cette nuit de pluie. Les tentes sont sèches, on se félicite pendant 5 bonnes minutes. On part sans petit-déjeuner notre objectif est de trouver un Kavalthı digne de ce nom à Demre. On est dimanche matin et la ville à l'air plutôt fermé, on se dit que c'est encore pas aujourd'hui que l'on va trouver. On finit par demander dans un bar à çay ordinaire qui avait le mérite d'être ouvert, on nous indique une devanture bleue à "iki yüz meter" (200m). On avait un peu d'espoir sans trop y croire et l'on a pas été déçus. La cheminée et le poêle à bois sont allumés, l'ambiance chaleureuse et les tables copieuses nous amènent à nous asseoir. On nous sert un assortiment de fruits confits de toutes sortes, du Tahini maison qui vaut le détour, Achille est en extase devant les galettes à l'huile d'olive, du Kaymak avec du miel, de l'omelette et des frites (et de la sauce qui pique ...). À peine nos çay terminés que de nouveaux arrivent. L'endroit est parfait et l'on profite pleinement du cadeau de Guy et Claudine (les grands parents de Zélie), merci ! A un hic près, le petit tyran d'un mètre dix, vêtu d'un ensemble de jogging Marvel, capuche vissée sur la tête lui donnant un air de gangster, à 4 ans il nous a forcé à écouter le dessin animé qu'il regardait sur son téléphone ( je suis dis bien son, car sa mère et ses frères et sœurs en possédait un chacun...). Il nous a donné du fil à retordre ce petit monstre hurlant pour imaginer comment le faire taire, Adrien a imaginé l'enfermer dehors, Achille voulait l'attraper au vol et le coller dans poêle. " Si un jour j'ai un enfant je veux qu'il ai déjà 8 ans !".

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Voilà il pleut et l'on doit déjà quitter ce petit havre de paix, on sort prendre notre saucée. Passage en mode pluie et roule ma poule, sur cette petite route côtière. On fait le tour de chaque crique et malgré la pluie c'est un beau moment.

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Achille et Zélie s'arrête sous une cahute mettre des écouteurs. Achille veut écouter un peu de musique. Zélie appelle Hugo mais ça coupe au fond de chaque crique, au bout d'une heure on abandonne, les arrêts dans chaque virage s'est pas rentable " je veux pas que tu aies froid et que t'aies le nez qui coule". On se retrouve tous avant Finike dans le but de trouver un café où se mettre à l'abris.

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Voilà on y passe l'aprèm en attendant que ça se passe et lors d'une petite accalmie, on va dénicher notre bivouac pour la nuit !

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